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Vous nous avez présenté une feuille de route, avec une négociation sur deux ans afin d'aboutir à une décision, avant la reconnaissance de l'Etat de Palestine. La France est toujours apparue comme le pays du juste équilibre, qui a su concilier son amitié pour Israël et pour le peuple palestinien. Aujourd'hui, on a l'impression que l'adoption de la résolution nous priverait de la confiance d'Israël, et donc de notre rôle d'arbitre. Qu'en pensez-vous ?
Je suis évidemment concerné par la sécurité d'Israël. Je suis allé en Israël et en Cisjordanie. À ce titre, je voudrais partager votre optimisme, après avoir rencontré un responsable économique palestinien, qui m'a dit que la paix est à portée de main. Les investissements immobiliers effectués en Israël et en Palestine le prouvent bien. En même temps, l'obstacle du langage est insupportable. Mais pour avoir connu les checkpoints, la sécurisation des voies d'accès aux colonies, les restrictions de mobilité, on comprend la colère des Palestiniens. M. Abbas a besoin, en politique intérieure, de cart...