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... brassards pour ne pas oublier cette catastrophe, comme le souligne Stéphane Piednoir ? Ne faut-il pas aller encore plus loin avec cette proposition de loi ? Mon ami Jean-Jacques Panunzi m’a convaincu : au-delà des chiffres – 19 décès, 2 357 blessés –, ce sont des personnes et des familles qui sont touchées dans leur chair et des noms qui résonnent. Les victimes représentent 1 % de la population corse de l’époque ; si cette catastrophe s’était produite en Île-de-France, 120 000 personnes auraient été touchées, soit la population de la ville où j’habite, Besançon. C’est une tragédie. Tant de promesses ont été faites, certaines, et non des moindres, émanant du Président de la République de l’époque. Nous vivons un moment fort en ce haut lieu qu’est le Sénat en nous apprêtant à voter le texte c...
J'entends que cette demande résulte d'une souffrance persistante depuis plus de vingt-huit ans, mais elle provient avant tout de la Corse. Nous sommes mal à l'aise, car si nous aimons cette région, toutes les autres pourraient également demander au Parlement de légiférer pour les drames intervenus à tel ou tel endroit. Les élus n'interviennent-ils pas à la place des Corses eux-mêmes ? En outre, cette proposition de loi devrait aussi concerner le football amateur. Enfin, le gel des matchs empêche le devoir de mémoire, contrairement ...