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La question qui se pose au sujet des bourses est justement l'occasion de demander au ministre une solution impliquant le ministère de l'éducation nationale. À l'issue de ce débat, la commission a donné un avis favorable à l'adoption des crédits de la mission « Action extérieure de l'Etat ».
...rogression est heureusement dynamique. La langue française conserve une place prépondérante dans le monde, celle de cinquième langue la plus parlée avec 274 millions de locuteurs. C'est un vecteur d'influence absolument essentiel, aujourd'hui soumis à forte concurrence, qui repose également sur l'enseignement français à l'étranger, et sur des actions ponctuelles mais stratégiques, par exemple les bourses d'études en Français langue étrangère, pour de futurs enseignants de français. Le réseau culturel est aujourd'hui confronté à trois enjeux. Le premier est une réelle difficulté à mobiliser des ressources propres. Le taux d'autofinancement des instituts français est de 67 %. Mais ces instituts, tout comme l'Institut français, peinent à renouveler chaque année leurs opérations de mécénat. Une réf...
Nous ne devrions pas devoir choisir entre ces deux priorités. D'une part, tous les enfants des Français de l'étranger devraient pourvoir accéder aux établissements qui leur sont destinés. D'autre part, le développement touristique doit être encouragé car il ne va pas de soi. Le gouvernement espagnol y a consacré 314 millions d'euros en 2014. Les bourses sont destinées à permettre à des enfants français d'accéder à des écoles françaises à l'étranger : c'est une tâche qui devrait intéresser l'Éducation nationale, dont le budget pourrait l'assumer plus facilement que celui du tourisme.
...7 et que la contribution versée par le ministère des affaires étrangères au Fonds multilatéral unique pour le financement de quatre des cinq opérateurs de la francophonie serait reconduite, à peu de choses près, au même niveau qu'en 2006, soit environ 55 millions d'euros. Il a jugé globalement satisfaisante cette reconduction des crédits, sous deux réserves : la première tient au financement des bourses de mobilité qui n'est pas intégralement assuré ; le document budgétaire ne les comptabilise que pour un montant de 9,2 millions d'euros, alors que conformément au plan de relance de Beyrouth, elles bénéficiaient jusqu'alors de 10 millions d'euros. M. Jacques Legendre, rapporteur pour avis, a indiqué qu'il demanderait à la ministre déléguée de confirmer en séance que les 800.000 euros manquants po...