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...entés par la Commission, mais aussi des sujets qui ont été évoqués par la presse récemment ou qui vont l'être prochainement. L'actualité agricole est évidemment moins dense qu'en 2013, année du bouclage de la réforme de la PAC, mais il reste encore de nombreux sujets. J'en ai sélectionné trois. Il s'agit du clonage animal et des aliments issus du clonage animal, de la règlementation des produits biologiques et de la directive « nitrates ».
...ouveau texte fixe des seuils très bas repris de la directive sur les aliments pour nourrissons, dite directive « baby food », autant dire des seuils extrêmement bas. Le texte actuel prévoit également plusieurs cas de dérogations, permanentes ou nationales, rassemblées dans un chapitre dit « flexibilité ». Il peut s'agir d'accepter le recours limité aux semences ou à une alimentation animale non bio ou à des additifs alimentaires. Ces dérogations seraient supprimées. Dans le nouveau texte, un produit bio est un produit 100 % bio. Dans le même esprit, le texte actuel autorise quelques mutilations animales telles que la réduction des cornes par exemple, ce qui facilite l'élevage. Une faculté qui serait supprimée dans le nouveau texte. Le texte actuel autorise la mixité des exploitations, avec...
Le bio a pris une telle importance symbolique qu'il sera conclu dans l'enthousiasme d'une nouvelle Commission et d'un nouveau Parlement. Ce sera leur premier grand texte agricole. Le Conseil paraît plus réservé et le texte fera certainement l'objet de nombreux débats techniques. Pour faire suite aux préoccupations du président Sutour, il me faut également relever une nouvelle fois l'importance prise p...
Je crois qu'il y a consensus sur le sujet. Les choses ont beaucoup évolué. Il faut éviter le dogmatisme de part et d'autre. Mais les mentalités agricoles ont bougé. Je peux évoquer à ce sujet une des dernières réunions de la Chambre d'agriculture de Normandie qui fut consacrée à ce thème. Cela aurait été impensable il y quelques années. Il y a une nouvelle génération d'agriculteurs bio et les jeunes agriculteurs conventionnels sont très ouverts. Les pratiques bio font évoluer les pratiques agricoles de l'ensemble de la profession. Il est très difficile de maîtriser la production bio, c'est pourquoi la coexistence de deux types de surface me paraissait bonne. J'ajoute que cela peut être utile aux producteurs bio eux-mêmes. Dans un territoire, le producteur bio isolé bénéficie ...