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Je me réjouis de cette présidence italienne naissante. Votre lecture du Pacte de stabilité, passée au prisme de la flexibilité, est axée sur l'opportunité d'exploiter des marges qui ne l'ont pas encore été. La précédente présidence avait orienté la politique de l'Union européenne par des bonus, des subventions à l'adresse des pays qui s'engageaient dans des réformes. Le succès n'a pas été total. Vous adoptez une ligne nouvelle, l'essent...
Je confirme que la question des frontières extérieures de l'Union est une forte préoccupation. On ne peut accepter les insuffisances actuelles. Il faut remettre à plat cette question pour se doter d'un dispositif vraiment efficace. Je souhaiterais savoir quel est le rôle du Parlement italien vis-à-vis des négociations commerciales internationales. J'estime que le Sénat n'est plus assez présent dans ce domaine. Les négociations de l'OMC vont reprendre à Bali en décembre : est-ce que vous allez avoir un débat pour essayer d'encadrer le mandat du commissaire ? Il est bon qu'il y ait un seul négociateur pour l'Union, mais il doit agir après toutes les consultations nécessaires et en ten...
...Il convient également de réfléchir, au sein du couple franco-allemand mais pas seulement, au rôle que sera amené à jouer la Banque centrale européenne. Son cahier des charges limite son rôle à la lutte contre l'inflation. Or, le Fonds européen de stabilité financière, même doté d'un véhicule spécial destiné à accueillir les fonds des pays émergents, ne peut faire face à une crise de liquidités en Italie. Il faut donc songer à impliquer un peu plus la BCE dans la gestion de la dette de l'ensemble de la zone euro, à l'image de ce que fait la Fed ou la Banque d'Angleterre. Rappelons que celle-ci détient 322 milliards de titres britanniques alors que la BCE n'a acquis 187 milliards de titres de pays de la zone euro.
Nous sommes particulièrement heureux d'accueillir aujourd'hui au Sénat Mme Rossana Boldi que nous avons le plaisir de rencontrer régulièrement à la COSAC. D'excellentes relations se sont établies à cette occasion entre les délégations italienne et française : des convergences sont apparues que nous souhaitons développer. Votre venue aujourd'hui, Madame la Présidente, est dictée d'abord par notre intérêt pour les méthodes du travail du Sénat italien en matière européenne et en particulier pour l'examen au fond des textes européens. Nous sommes donc impatients de vous entendre sur l'examen de la subsidiarité, mais aussi sur la gouver...
Je rappelle que, au sein des réunions interparlementaires chargées de suivre la politique européenne de défense, nous estimons que les représentants du Parlement européen devraient être en nombre mesuré, à l'instar de ce qui existe au sein de la COSAC (où ils sont représentés comme un parlement national), alors que le Sénat italien semble être favorable à une participation de l'ensemble de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen avec le risque qu'une telle composition mette les représentants des parlements nationaux en situation de minorité. Nous estimons aussi que les réunions de suivi de la politique de défense doivent être présidées par un parlementaire national (le président de la commission des Aff...