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...opéenne. Au-delà des aspects économiques, les accords de libre-échange ont une implication politique forte. Comme Pascal Lamy ne manque pas de le rappeler, les relations commerciales favorisent le dialogue et limitent les affrontements. Je souhaite que le cycle de Doha trouve une heureuse conclusion à Bali. À défaut, l'addition d'accords bilatéraux à l'image de ceux noués avec les pays de la rive Sud de la Méditerranée finira par conduire au multilatéralisme. Nous avons eu de vifs débats ici sur l'Union pour la Méditerranée (UpM), en particulier avec Robert Badinter. Lorsque la France a pris la présidence de l'Union européenne et qu'elle a remis le projet sur les rails, elle était assez isolée et nos voisins allemands étaient critiques. La méthode française était peut-être hardie, mais nous ...
...ntait au départ comme celui d’une structure qui aurait eu vocation à rassembler les pays riverains de la Méditerranée et à travailler étroitement avec l’Union européenne. Cependant, ce schéma a évolué en faveur d’une plus grande association avec l’ensemble de l’Union européenne et, en juillet 2008, lors de sa création, l’UPM regroupait les vingt-sept États membres de l’Union et les pays des rives sud et est de la Méditerranée, à l’exception de la Lybie, qui a refusé de participer à la nouvelle organisation. La Syrie mérite une mention toute particulière – je le dis en présence du président du groupe d’amitié sénatorial France-Syrie –, car ce pays a bien besoin d’un tel partenariat. L’UPM s’intégrait ainsi dans la politique de voisinage de l’Union européenne, évitant les divisions ou les doub...