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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le prochain Conseil européen devait être essentiellement consacré aux problématiques financières et industrielles de l'Union européenne, mais, comme cela a été dit, la question de la situation en Ukraine s'est invitée brutalement et inévitablement dans le débat. Vous me permettrez d'évoquer uniquement les deux premiers sujets. Je commencerai par soulever un point que ni vous-même, monsieur le ministre, ni le rapporteur général n'avez abordé, à savoir la mise sous surveillance renforcée de la France dès le 5 mars. Monsieur le ministre, j'ignore si vous êtes inquiet, mais en tout cas Bruxelles et...
...stitué pour eux une signature politique qu'une entrée dans une économie de marché très ouverte. Il y a bien eu une mutation, mais dans beaucoup de pans de l'économie, l'évolution reste à parfaire. Comme l'a dit Simon Sutour, les Russes sont bien plus intéressés par l'Union douanière qu'ils sont en train de mettre en place avec le Kazakhstan et la Biélorussie, à laquelle ils voudraient associer l'Ukraine. En second lieu, la France bénéficiait d'un acquis véritablement extraordinaire. L'intelligentsia russe parlait français au XVIIIème siècle, et nous disposons, en quelque sorte, d'un crédit bien plus important que le crédit européen, avec cependant quelques interrogations concernant l'évolution de nos valeurs, au travers de certaines lois récemment adoptées. On a notamment évoqué devant nous le ...
...Je puis comprendre le sentiment de Mme Bourzai, mais je vous invite, si vous ne l'avez déjà fait, à lire le dernier ouvrage de Jean-Pierre Chevènement, qui est remarquable. L'Allemagne s'est sentie encerclée avant 1914. C'est ce qui a déclenché la Première, puis, par contrecoup, la Seconde guerre mondiale ! Il faut donc prendre garde à ne pas placer les Russes dans la même situation. Sans doute l'Ukraine vient-elle frapper à la porte de l'Union européenne pour partager certaines de ses valeurs, mais aussi pour bénéficier de ses échanges économiques et de ses aides financières ! Il ne faut donc pas être dupe. Sans vouloir être provocateur, j'estime que nous sommes plutôt dans une ère d'approfondissement de l'Union. Il faut avoir l'honnêteté de dire que les perspectives d'adhésion d'autres États m...