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Interventions sur "binôme" de Jean Boyer


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Il n'est pas bon de faire du réchauffé. Néanmoins, il me semble utile d’exposer les motivations de cet amendement. Je le dis sans polémiquer : le binôme n’est pas plus acceptable aujourd’hui qu’il ne l’était voilà quelques jours. C’est un système qui ne fonctionne pas !

...t considérables. Vous avez autorité sur des brigades de gendarmerie, qui recouvrent un territoire. N’y a-t-il pas un responsable de brigade affecté à tel chef-lieu et un autre à tel chef-lieu ? Aurait-il été invraisemblable – il me semble au contraire que c’était tout à fait possible –, dans les nouveaux cantons, qui seront deux fois moins nombreux que les cantons actuels, que les deux membres du binômes s’entendent sur une affectation de territoire avant de déposer leur candidature ? On aurait maintenu à la fois la proximité et la « propriété » : si nous ne sommes pas propriétaires de nos électeurs, nous leur appartenons, en quelque sorte, puisqu’ils nous désignent ! J’ai discuté avec des personnes sensibilités politiques autres que la mienne. Au centre, nous faisons généralement preuve d’ouve...

Monsieur le ministre, un responsable n’a pas le droit d’être désespéré, mais il a le droit de dire ce qu’il pense. Sous le précédent gouvernement, j’avais dit que les conseillers territoriaux seraient des voyageurs kilométriques. Aujourd’hui, je vous dis très franchement que la mise en place du scrutin binominal entachera votre image : comme l’a indiqué M. Namy, ce binôme ne fonctionnera pas ! Je le pense profondément. Des expériences de cet ordre ont été tentées dans le monde associatif de mon département : elles ont échoué. La mise en place de ce mode de scrutin est présentée comme une innovation.

Avec l’instauration du binôme, cette représentation du terrain risque de ne plus être effective. Je le dis très sincèrement, en ayant conscience de ne pas détenir toute la vérité. J’ajoute, monsieur le ministre, que les simulations font apparaître que les futurs cantons couvriront entre 3 500 et 70 000 hectares : de telles différences ne sont pas raisonnables. En conscience, je ne pourrai voter l’article 2. §