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...erté. La parole française a été entendue et suivie par l’ONU. L’initiative du Président de la République, la force de conviction du ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes, et le travail de notre corps diplomatique ont permis l’adoption de la résolution 1973 par le Conseil des Nations unies le 17 mars dernier. Grâce au soutien de la Grande-Bretagne, des États-Unis, de la Ligue arabe, de l’Espagne, de la Norvège, du Danemark, de la Belgique, du Canada et d’autres nations, l’intervention militaire de la coalition doit protéger le peuple libyen face à une répression sanglante et sans limite. Mes chers collègues, ce « moment français » correspond à l’adresse d’un triple message au monde, à un moment où celui-ci vit une succession de drames et de crises. C’est, d’abord, l...
...byen contre les roquettes et missiles de son propre régime. Il n’est pas de notre ressort de décider de l’avenir politique de la nation libyenne, mais en tant que puissance responsable, il nous appartient de l’aider dans l’établissement d’une paix civile qui lui permettra de prendre en main, pleinement et librement, son destin politique. Pour ce faire, l’Europe ne peut se passer du soutien de la Ligue arabe ni de celui de tous les autres pays du bassin méditerranéen. Aucune résolution de crise ne peut se faire sans la réelle implication des puissances régionales. Les opérations conjointes avec l’aviation du Qatar constituent à ce titre, nous semble-t-il, bien plus qu’un symbole. Certes, depuis lundi matin, nous entendons diverses critiques. Mais ces voix s’élèvent contre nos opérations alors m...