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Monsieur le Président, mes chers collègues, notre commission n'avait pas publié de rapport sur l'Asie depuis 2006. Et pourtant, « L'Asie Pacifique sera de façon évidente au coeur du 21e siècle » dixit Laurent Fabius en août 2013, premier ministre des affaires étrangères français au siège de l'ASEAN à Jakarta. D'une certaine façon, l'Asie du sud-est est « à la mode ». Chine, États-Unis, Japon, Corée, Allemagne s'y bousculent, et en France même, nos ministres s'y pressent, après 10 ans d'oubli relatif, où il n'y en avait, en Asie, que pour la Chine, le Japon et l'Inde. Pourquoi ? D'abord, parce que s'y fabrique une bonne part de la croissance mondiale, portée par la demande intérieure, et résistante à la crise. Ensuite, parce que s'y jouent des évolutions décisives ...
Certains analystes font en effet un parallèle avec l'Europe de 1914, qui est inquiétant. En même temps, les États-Unis contrebalancent dans la région l'influence chinoise. La Chine elle-même est très liée sur le plan non seulement économique, mais aussi culturel, avec les diasporas chinoises, aux autres pays d'Asie du Sud-Est.
C'est tout à fait la tonalité de notre rapport. La Chine développe un commerce très vigoureux avec l'Afrique, et souhaite aussi sécuriser ses flux maritimes.
Y a-t-il une véritable prise de conscience écologique en Chine ? Qu'en est-il des finances locales ? De nombreux observateurs ont souligné l'augmentation considérable de l'endettement des collectivités territoriales.