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Ils l’ont fait d’autant plus facilement que les dispositions qui posaient le plus de problèmes ont été enlevées du projet de loi par la commission mixte paritaire. D’autres, en revanche, considèrent que la prolongation de l’État d’urgence qui nous est proposée n’est pas opportune et ne suffira malheureusement pas à empêcher de nouveaux drames, tant la menace à laquelle nous devons faire face peut prendre de formes différentes, qu’il est impossible d’anticiper toutes. Le Président de la République, lors de l’interview du 14 juillet dernier, annonçait d’ailleurs la suspension de l’état d’urgence, qui avait été prolongé trois fois d...
Elle n’existe pas dans tous les pays, loin de là… Et nous supprimerions, sous le coup de l’émotion, en quelques heures, ce que nous avons acquis au cours des siècles ? C’est très grave ! La prolongation de l’état d’urgence n’est donc pas une mesure anodine. Monsieur le secrétaire d’État, beaucoup de propositions ont été faites. Le Parlement a travaillé depuis les attentats de Charlie Hebdo. La commission d’enquête de l’Assemblée nationale a rendu un rapport formulant des propositions concrètes pour améliorer notre lutte contre le terrorisme. L’urgence est désormais de réfléchir à de véritables réponses à mo...
... que le Gouvernement souhaite apporter une réponse rapide et forte à la demande de nos concitoyens à la suite de cet odieux crime. Tout exécutif ainsi mis à l’épreuve tente de faire le maximum. Au-delà de l’indispensable discours d’apaisement, ce sont l’efficacité et le respect des droits de l’homme qui doivent guider la politique de lutte contre le terrorisme. Pour certains d’entre nous, l’état d’urgence doit faire l’objet d’un bilan véritablement objectif. Si ce dispositif s’est révélé justifié immédiatement après les attentats du 13 novembre, il atteint à l’évidence aujourd’hui les limites de son efficacité. Les mots parlent d’eux-mêmes : une urgence n’a pas vocation à se pérenniser. D’ailleurs, la loi sur le terrorisme avait précisément vocation à s’inscrire dans le temps long. Nous ne pouvon...