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...eurthe-et-Moselle. Vous avez certes assoupli les règles, mais reconnaissez que lorsque les dotations baissent et que, dans le même temps, le transport n'est plus pris en charge par la collectivité comme par le passé, les choses deviennent extrêmement difficiles ! Par ailleurs, je vous ai saisi, ainsi que le Premier ministre, d'une demande émanant du maire de Laxou, en pointe sur la question des rythmes scolaires, qui vous demande de surseoir aux cinq matinées par semaine concernant les écoles maternelles. Nous appuyons cette demande. J'observe qu'en vingt ans, jamais aucune évaluation des différents dispositifs n'a été réalisée, quels que soient les Gouvernements ! Il serait souhaitable que vous puissiez donner satisfaction à cette commune, qui bénéficie de vingt années de pratiques pédagogiques. Si on l...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’intérêt des enfants est au cœur de nos préoccupations et doit être le principal impératif du dispositif. Monsieur le ministre, vous osez qualifier la présente proposition de loi de « texte de contestation », alors que c’est la première fois que le Sénat est saisi de la question des rythmes scolaires !
...n sur deux pense désormais que l’école n’assure plus l’égalité des chances. Remédier d’urgence à cette situation relève de la responsabilité de l’État. À cet égard, je me permets de regretter que la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République de juillet 2013 n’ait donné lieu qu’à un toilettage. Je regrette aussi la confusion engendrée par les « nouveaux rythmes scolaires », aux conséquences bien lourdes. Cette réforme est, d’abord, source de confusion. La question de l’heure de fin de l’accueil obligatoire des enfants est restée pendant très longtemps marquée par les ambiguïtés et noyée dans un flou que vous avez entretenu, délibérément ou de bonne foi, tant le cadre normatif a été changeant. Au total, pour comprendre cette réforme et la mettre en œuvre, il au...
Les maires et les élus locaux ont véritablement le sentiment que l’intérêt des enfants est bien mal pris en compte ! Parce que l’État ne peut porter la responsabilité d’une telle hausse des inégalités, occultant l’intérêt des enfants, il est indispensable que toute modification des rythmes scolaires donne lieu à compensation intégrale par l’État des charges supportées par les communes, lesquelles doivent aussi, monsieur le ministre, pouvoir disposer du libre choix de l’organisation du temps scolaire.