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...ée 2008, le gouvernement saoudien avait été chargé, par les États-Unis et le gouvernement afghan, d'une mission de prise de contacts avec les taliban. Il a souligné que c'était une démarche de réconciliation équivalente qui avait permis le changement significatif de la situation sécuritaire en Irak, dès lors que les tribus sunnites ont été ralliées. Cette démarche a-t-elle une chance d'aboutir en Afghanistan ?
a souhaité savoir si la coalition présente en Afghanistan pouvait aspirer à réussir, sans que soit préalablement éradiquée la culture du pavot. En réponse, le général David Petraeus a apporté les précisions suivantes : - la production illégale de pavot et l'industrie des narcotiques qui en découle procurent des ressources financières considérables aux taliban ; c'est pourquoi le secrétaire d'Etat à la défense, M. Robert Gates, comme l'état-major de l'...
... les passagers, alertés par leurs téléphones mobiles, maîtrisèrent les terroristes et, dans la bagarre qui s’ensuivit, l’avion explosa au sol en Pennsylvanie. Grâce au courage d’une poignée de passagers, la Maison Blanche fut épargnée et le président des États-Unis sauvé. L’attaque, d’une audace inouïe, avait été ourdie, préparée et financée par Ben Laden et l’état-major d’Al-Qaïda, installés en Afghanistan, sous la protection des talibans.
...ement niée par l’organisation elle-même. Sans doute y aura-t-il des enseignements à tirer du déroulement de l’embuscade. Cela n’aurait rien d’étonnant. Le commandement des forces françaises s’en est d’ailleurs immédiatement chargé. Nous lui faisons, en ce qui nous concerne, une totale confiance. J’en viens, mes chers collègues, à l’enjeu que constitue pour la France et ses alliés le destin de l’Afghanistan, ainsi qu’à la stratégie qui préside à l’engagement de nos forces et à l’objectif qui leur est assigné. L’enjeu en Afghanistan est triple : il concerne la sécurité de notre pays face au terrorisme, la stabilité de l’Asie méridionale et centrale et, enfin, l’avenir de la démocratie afghane. Pouvons-nous laisser l’Afghanistan redevenir le sanctuaire principal du jihad international ? Telle est la...
À quoi bon traquer les jihadistes au Moyen-Orient, en Afrique du Nord ou en Europe s’ils disposent, en Afghanistan, d’une base arrière d’où ils peuvent, en toute impunité, se préparer à nous frapper ? C’est l’intérêt national qui est en cause. L’opinion publique a du mal à le comprendre. Il est de notre responsabilité de l’éclairer. Pouvons-nous laisser l’Afghanistan mettre en péril la stabilité du Pakistan et des républiques d’Asie centrale ? Les islamistes ont, depuis longtemps, essaimé en dehors des zones...
...e faudrait-il ne pas la caricaturer, dans le seul but de la critiquer ou d’affirmer, contre toute évidence, qu’elle n’existe pas. Si la situation s’est dégradée, c’est, en premier lieu, ne l’oublions pas, parce que, après avoir chassé, en quelques semaines, les talibans du pouvoir, les États-Unis ont transféré en Irak l’essentiel de leurs moyens militaires et financiers, laissant plus ou moins l’Afghanistan à son sort. La stratégie mise en œuvre, après ce demi-abandon, n’a jamais été celle du « tout-militaire ». Contrairement à ce que certains déclarent, elle a toujours comporté plusieurs volets : un volet militaire, bien évidemment, mais aussi un important volet économique, ainsi qu’un volet politique, qui reste, il est vrai, à développer. J’aborderai, tout d’abord, le volet militaire. Les 50 00...
… un pays grand comme la France, dont le relief est l’un des plus tourmentés du monde ? Le secrétaire général de l’OTAN ne le pense pas ; le président des États-Unis non plus, qui s’est déclaré prêt à envoyer en Afghanistan 3 700 soldats en 2008…
… et trois brigades supplémentaires, soit 10 000 hommes, l’année prochaine. Comme vous le savez, les deux candidats à l’élection présidentielle américaine sont sur la même ligne et annoncent qu’ils demanderont aux Européens de s’associer à l’effort américain. C’est dans ce contexte que le Président de la République a décidé l’envoi en Afghanistan d’un renfort de 700 soldats, ce qui porte à près de 3 000 hommes l’effectif de nos forces et témoigne concrètement de notre solidarité avec nos alliés européens et américains. Certes, l’efficacité militaire dépend non pas seulement de l’importance numérique des forces engagées et de leur armement, mais aussi, bien entendu, des conditions de leur engagement. À cet égard, monsieur le Premier minis...
...d’abord sécuriser. Il reste à aborder le volet politique de notre stratégie. Les talibans ne constituent pas un bloc homogène. Il y a des extrémistes, endoctrinés au Pakistan. Il y a des éléments étrangers – arabes, ouzbeks, européens –, encadrés par Al-Qaïda : nombre d’entre eux ont été formés en Irak, d’où ils refluent. Toutefois, parmi les membres des tribus pachtounes du sud et de l’est de l’Afghanistan, nombreux sont ceux qui combattent les troupes étrangères par simple nationalisme. C’est avec eux qu’un dialogue peut et doit être noué. Ce dialogue, l’Occident doit l’encourager, mais c’est au président Karzaï, pachtoun lui-même, qu’il incombe de persuader ces éléments que l’intérêt du pays est de se débarrasser d’Al-Qaïda et de ses alliés, dont les objectifs n’ont rien à voir avec l’indépendanc...
a estimé que la communauté internationale n'avait d'autre alternative que de poursuivre la mission engagée en Afghanistan. Il a observé qu'à la suite de l'amélioration relative de la situation en Irak, les Etats-Unis semblaient accorder une priorité élevée à l'Afghanistan, ce qui pourrait les conduire à y renforcer leurs effectifs militaires. Il s'est demandé si, dans cette hypothèse, Washington ne demanderait pas aux alliés d'en faire autant, ainsi que de supprimer leurs « caveat », c'est-à-dire les restrictions na...