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...ncet, rapporteur, a indiqué que la mission avait eu l'occasion de rencontrer les principaux lobbies pro israéliens, tant à Washington qu'à New York, et que ceux-ci disposaient de ressources humaines et financières importantes. Pour l'instant le Président Obama a une grande marge de manoeuvre, qu'il n'est cependant pas sûr de conserver longtemps. a ensuite évoqué le dossier du programme nucléaire iranien, deuxième défi dans la région, dont l'enjeu était la nucléarisation de toute la région. Il a rappelé qu'on pouvait s'interroger sur la nature militaire du programme, que les autorités iraniennes démentaient avec la plus grande fermeté. Selon lui, même s'il n'existe pas de preuve formelle du caractère militaire de ce programme, il y a un faisceau d'indices plaidant en ce sens : l'absence de rép...
en réponse à la question du président Josselin de Rohan sur l'Iran, a indiqué qu'il considérait qu'il était de bonne politique que le Président des Etats-Unis d'Amérique laisse son vice-président avertir les Iraniens que les Etats-Unis ne seraient pas en mesure d'arrêter Israël si celui-ci venait à attaquer les sites nucléaires iraniens. Si les Etats-Unis et l'Europe peuvent s'accommoder d'un Iran nucléaire, il s'est déclaré en revanche inquiet quant à la possib...
En réponse à la question sur le délai nécessaire à l'Iran pour posséder l'arme nucléaire, M. Jean François-Poncet a indiqué que, d'après les informations communiquées aux rapporteurs, s'il s'agissait bien d'un programme nucléaire militaire, l'Iran serait en mesure d'avoir un tout premier « engin » nucléaire vers la fin de l'année 2010. Mais ce n'est qu'en 2015 que l'Iran pourrait disposer d'un ensemble militaire dissuasif. S'agissant de l'Irak, il a con...
a rappelé la conviction de M. Denis Ross, chargé par le Président Obama de suivre cette question, qu'Israël allait attaquer l'Iran. Cependant, il est tout aussi évident que les militaires israéliens n'entreprendront une opération que si les intérêts existentiels d'Israël sont mis en cause.
a ensuite fait les observations suivantes : - en ce qui concerne la Syrie, il sera difficile de dissocier ce pays de l'Iran, tant les liens forgés entre les deux pays en opposition à Saddam Hussein hier, aux Kurdes et à Israël aujourd'hui, semblent solides. Le soutien de l'Iran et de la Syrie au Hezbollah libanais et au Hamas devrait donc perdurer, sauf si la restitution du Golan par Israël devenait une réalité. La Syrie pourrait alors envisager de prendre ses distances vis-à-vis de l'Iran. Mais l'alliance entre les ...
...sager compte tenu de leur importance. On peut s'interroger sur l'attitude de l'armée si le gouvernement israélien décidait leur démantèlement. a fait observer que, dès lors que le Hamas entrerait dans la négociation, il reconnaîtrait implicitement Israël. Pour Israël, le meilleur moyen d'assurer sa sécurité et de faire la paix serait d'accepter l'existence d'un État palestinien. S'agissant de l'Iran, M. Jean François-Poncet a estimé que la question centrale était de savoir si les Etats-Unis, l'Europe, les pays arabes et Israël pouvaient accepter l'idée d'un Iran nucléarisé, disposant de la bombe atomique. Il a considéré que l'Europe et les Etats-Unis pourraient finir par s'accommoder d'une telle situation. Mais en irait-il de même pour Israël, compte tenu du discours des dirigeants actuel de...
a rappelé que la constitution d'un consortium international pour satisfaire les besoins en combustible de l'Iran serait possible à l'extérieur du territoire iranien. Placé sous le contrôle des Nations unies et de l'Agence internationale pour l'énergie atomique, il serait susceptible d'apporter une solution non seulement à l'Iran mais aussi à d'autres Etats confrontés aux mêmes difficultés. Estimant que cette solution donnait toutes les garanties nécessaires en termes de fiabilité et d'indépendance à l'égard...
.... Jean François-Poncet s'est demandé si le contexte politique intérieur, et notamment un affaiblissement du Président Ahmadinejad, voire sa démission, pourrait influer sur le cours du dossier nucléaire. Il a également évoqué l'impact des sanctions internationales, notamment des mesures d'ordre bancaire prises par les Etats-Unis, et l'inquiétude qu'elles semblent susciter au sein même du Parlement iranien. Il s'est montré perplexe sur la nature des propositions occidentales susceptibles d'amener les Iraniens à assouplir leurs positions, que ce soit en matière d'accès aux technologies nucléaires ou sur le plan de la politique régionale. Enfin, il s'est interrogé sur la possibilité et l'opportunité de procéder à des frappes aériennes pour détruire les sites nucléaires iraniens.
s'est déclaré surpris par l'accent mis par l'orateur sur la faiblesse de l'Iran. Il a relevé que ce qualificatif n'était pas précisément celui qu'utilisaient les voisins de ce pays. Il a souhaité des précisions sur le clivage entre le chiisme et le sunnisme, tel que présenté dans le discours des autorités jordaniennes et saoudiennes sur le développement du « croissant chiite ». Il a considéré que, dans l'hypothèse d'un éclatement de l'Irak, ce clivage serait pertinent. Il a ...
s'est interrogé sur l'attitude des Etats-Unis dans le conflit israélo-palestinien, sur la disposition de la Russie et de la Chine à accepter des sanctions à l'égard de l'Iran dans l'hypothèse où les propositions des Six ne seraient pas acceptées par ce pays, ainsi que sur l'évolution de la situation en Irak qui pourrait conduire à un éventuel retrait des forces américaines avant les prochaines élections aux Etats-Unis.
a souligné qu'au-delà des Européens et des Etats-Unis, des pays comme la Russie, la Chine et l'Inde venaient de montrer, par leur vote au sein du conseil des gouverneurs de l'AIEA, qu'ils n'étaient pas, eux non plus, convaincus par les arguments avancés par l'Iran à l'appui de son programme nucléaire. Rappelant que les voisins de l'Iran, notamment l'Arabie Saoudite et l'Egypte, étaient eux aussi très préoccupés par cette question, il a évoqué le risque de voir certains d'entre eux tentés de développer des capacités nucléaires militaires si le programme nucléaire iranien devait se poursuivre dans les conditions actuelles, qui ne permettent pas de garantir s...