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Interventions sur "d’israël" de Jean Germain


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... être éclairés sur cette question par les contacts que nous entretenons grâce aux groupes interparlementaires d’amitié avec des pays du Proche et du Moyen-Orient. Au-delà de la sensibilité avec laquelle chacun aborde les questions géostratégiques, sociales, économiques, culturelles, dans son dialogue avec ses interlocuteurs, nous avons tous constaté que beaucoup d’Arabes, lorsqu’ils nous parlent d’Israël de manière informelle, emploient trop souvent les mots « les Israéliens » au lieu du mot « Israël » pour que cette nuance sémantique ne soit pas relevée. Inversement, si l’on ne veut froisser personne, on dira plutôt « les Palestiniens » que « la Palestine ». Les linguistes nous apprennent que nommer une chose, c’est la porter à l’existence. Il n’est donc pas anecdotique que les mots « Palestin...

...s Jésus-Christ, s’appelait Philippe l’Arabe et qu’il était né au sud de Damas. Après la Première Guerre mondiale, lors du démembrement de l’Empire ottoman, la France et le Royaume-Uni se sont vu confier des mandats de la Société des Nations dans leurs zones d’influence respectives : Syrie et Liban pour l’une, Palestine et Irak pour l’autre. Après la Seconde Guerre mondiale, la création de l’État d’Israël a été un bouleversement majeur. Elle faisait écho à des siècles d’injustices, qui avaient abouti à une tragédie démentielle. Dans le même temps, les pays de la région acquéraient une indépendance effective. Mes chers collègues, les Palestiniens avaient-ils plus de raisons que tout autre peuple libre de s’effacer ou de se contenter de ce qu’on voulait bien leur laisser ? Je crois que la réponse e...

… la France qui a joué un rôle historique dans la formulation des valeurs émancipatrices des droits de l’homme, celles-là mêmes qui fondent les prétentions des uns et des autres ! En ce sens, la reconnaissance de l’État de Palestine par notre pays doit être interprétée comme une réaffirmation des principes qui légitiment la présence de l’État d’Israël au sein de la communauté internationale : souveraineté, libre gouvernement, identité historique, aspiration à participer à l’histoire à venir. On comprend donc que beaucoup d’Israéliens influents soutiennent aussi notre démarche.

Quel sera l’avenir de ces deux États ? À leurs peuples de le dire. Je voudrais toutefois rappeler qu’au nord d’Israël se trouve un pays, le Liban, que la France a proclamé comme État autonome en 1920 et dans lequel coexistent différentes communautés. Le Liban est un modèle, un exemple de vivre ensemble et de compréhension mutuelle.