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Dans ce contexte incertain, nous avons plus que jamais besoin d’entretenir une relation étroite, confiante avec la Turquie, tout comme celle-ci a besoin de nous. Que l’on me comprenne bien, je déplore les réactions disproportionnées qu’a suscitées ce texte de part et d’autre. Je voudrais cependant rappeler que la Turquie constitue depuis longtemps, au sein de l’OTAN, un partenaire fiable, un allié sûr, et, aujourd’hui, une puissance émergente incontournable au Moyen-Orient, dans le Maghreb et dans le Caucase.
Au-delà de la question de l’adhésion ou non de la Turquie à l’Union européenne, je regrette que le Président de la République ait, tout au long de son quinquennat, multiplié les faux pas et, ici ou là, les humiliations à l’égard d’un grand pays avec lequel nous aurions dû tisser un partenariat stratégique. En effet, mes chers collègues, j’ai la conviction que, pour assurer la sécurité de la France et de l’Europe, il nous faudrait tisser des partenariats...
...e la France et le contexte géopolitique particulièrement préoccupant dans lequel nous vivons actuellement. Cet hémicycle n’est pas le lieu pour réfléchir à ce que devrait être une politique étrangère rénovée. Mais il m’arrive de penser que nous pourrions mieux protéger les intérêts de la France si nous arrivions à donner un contenu à notre politique à l’égard de la Méditerranée, dans laquelle la Turquie aurait évidemment une place majeure.