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Interventions sur "délinquance" de Jean-Pierre Chevènement


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...nes pauvres. C’est l’égalité des citoyens devant la sécurité qui en fera les frais ! L’équilibre réalisé par la loi d’avril 1998 entre la police nationale et les polices municipales est en passe de se rompre. En 2003, votre prédécesseur, M. Sarkozy, a supprimé, bien à tort, la police de proximité. C’était pourtant une réponse de bon sens que d’affecter une police territorialisée à des bassins de délinquance bien identifiés. Sans doute la formule lancée en 2000 était-elle perfectible ; mais vous ne lui avez pas laissé le temps de faire ses preuves. Vous y revenez d’ailleurs subrepticement, au moins dans vos textes, en évoquant la création d’une « police de quartier ». Les moyens vous manquent : est-il raisonnable de vouloir y remédier par un simple transfert de charges à des collectivités que, par ...

... et gendarmes. Le moment n’est pas loin où il y aura plus de monde dans les sociétés de sécurité privées que dans les forces publiques ! Votre bilan en matière de sécurité est loin d’être aussi flatteur que vous le laissez paraître dans le rapport annexé. La politique du chiffre impose des charges de travail excessives aux services de sécurité. Les statistiques n’enregistrent pas correctement la délinquance de proximité. La « main courante » se substitue au dépôt de plainte. Ce procédé ne peut dissimuler l’augmentation de violences faites aux personnes, et notamment aux forces de sécurité, auxquelles je veux rendre l’hommage qu’elles méritent, compte tenu des risques croissants qu’elles encourent du fait de la violence accrue des bandes. Vous reconnaissez d’ailleurs, d’une certaine manière, l’échec...