2 interventions trouvées.
...'heures. D'autant que, selon certaines rumeurs, un nouveau coup d'Etat était en préparation à Bamako. Le Mali traverse aujourd'hui sa plus grave crise depuis l'indépendance. Pourtant, on attend un sursaut salvateur et la classe politique se réfugie encore parfois dans le déni. La rébellion touareg, non plus que l'offensive terroriste, ne sont « tombés du ciel » ! Il y a un problème, lancinant, du Nord délaissé. Les Touaregs ne sont certes pas seuls dans les 3 régions du Nord, où ils sont minoritaires, sauf à Kidal, mais ils en sont à leur quatrième rébellion armée en 50 ans. Il s'agit plus que d'un seul « effet de souffle » de l'intervention en Libye, ou d'un problème de sous-développement, c'est une épine lancinante dans l'histoire du Mali contemporain, depuis la répression de la première réb...
...sibles, d'ici fin juillet, quitte à « découpler » les législatives ; 2- Le zèle des autorités maliennes à promouvoir une véritable réconciliation n'est pas totalement avéré, surtout en période électorale. Or la réconciliation avec les Touaregs conditionne le succès de la lutte antiterroriste. Il faut dissocier ceux-ci de la population. Les réactions contre l'impunité et la réconciliation avec le Nord sont pourtant les deux piliers pour refonder le pacte national malien. La commission « Dialogue et réconciliation » doit commencer à travailler. Il faut dépasser la « tentation du déni » et renouer les fils rompus du dialogue avec le Nord, soit sous l'égide du Niger, dont le Premier ministre est touareg, seule médiation régionale crédible aujourd'hui, soit avec l'appui français. La question de Ki...