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... présent dans la population polonaise. Le parti au pouvoir, le PiS, refuse de repousser l'élection par crainte d'être affaibli par la baisse de l'activité économique et la dépression qui va s'ensuivre. Manipuler le code électoral pendant cette période est pourtant davantage préjudiciable à l'image du Gouvernement que ne le sera la dépression économique... Mais cet avis politique est global sur l'Europe. Il ne me paraît pas judicieux de stigmatiser la Pologne, même si nous n'approuvons pas ses choix. D'autant qu'il est encore possible que l'élection soit reportée, même si la date approche. Viser la Pologne dans un avis politique destiné à faire un état des lieux sur l'ensemble de l'Union européenne me semble un peu dérangeant au regard de l'ingérence que cela représente à l'égard d'un État membr...
Notre commission soutient traditionnellement l'Institut français. Nous regrettons, en particulier, régulièrement l'inadéquation entre les moyens attribués et les objectifs assignés. En Europe, les acteurs de la diplomatie culturelle, comme les instituts Goethe et Cervantès, sont à la fois partenaires et concurrents de l'Institut français. Pourtant, ils partagent le même enjeu culturel dans un contexte d'influence croissante de la Chine et des États-Unis dans ce domaine, notamment au travers des géants du numérique. Que pensez-vous de l'avenir de la coopération entre ces acteurs, afin ...
La fiscalité du numérique a donc été évoquée pour la première fois au cours d'un sommet européen, avec cette proposition de taxer à hauteur de 3 % le chiffre d'affaires réalisé par les grands groupes en Europe. Ce premier pas est symbolique de la volonté de l'Europe de régler ce problème. Quelle proposition concrète et pragmatique vous semble-t-il possible de mettre en oeuvre ? La proposition avancée n'apparaît pas équitable, dans la mesure où la taxe ne porterait pas sur les bénéfices, mais sur le chiffre d'affaires. Quelles propositions la France peut-elle avancer pour faire évoluer cette idée ? ...
...en vigueur du texte après un délai de trois mois. L'Assemblée nationale a supprimé cette disposition pour des raisons que nous comprenons. Nous voterons donc ce texte conforme. Permettez-moi d'ajouter une remarque personnelle. S'agissant du numérique, alors que nous sommes en butte à des attaques commerciales dans des conditions de concurrence déloyales, j'ai le sentiment que notre pays, comme l'Europe au demeurant, reste sur la défensive au lieu d'encourager, par exemple, le développement de plates-formes européennes capables de concurrencer Amazon.