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Interventions sur "russie" de Jean-Pierre Raffarin


3 interventions trouvées.

...pris en France. La vision de la Chine s'appuie sur l'Eurasie, où elle a l'intention d'occuper une position de leader. Il s'agit d'une stratégie « gigogne » de leadership : en interne, il y a le leadership du parti, et à l'international, la Chine veut exercer son leadership en Asie et en Eurasie. Les Chinois souhaitent, comme tout le monde, être les premiers, mais, contrairement aux autres pays - Russie, États-Unis -, ils se fixent un horizon de 100 ans, donc sont moins brutaux. Ils veulent donc être leaders en Eurasie, au travers de l'internationalisation de leur monnaie et du développement de leurs capacités de surproduction, afin d'écouler leurs produits. Ils règlent des sujets de dissension avec la Russie et avec des républiques voisines, et ils vont même jusqu'en Afrique. Il y a donc une c...

Monsieur le ministre, je vous remercie d’assister à ce débat important pour la Haute Assemblée. « La politique étrangère française, quelle autonomie pour quelle ambition ? » Au terme d’une année de travail sur le contexte géostratégique, c’est au fond la question essentielle qui se dégage des quatre rapports d’information de la commission des affaires étrangères. Ceux-ci portent sur l’Iran, la Russie, la Chine et le climat et vous seront présentés par leurs auteurs respectifs. Monsieur le ministre, dans un monde qu’à juste titre vous qualifiez à la fois d’« apolaire » et d’« omni-crises », l’addition des prises de position ne suffit pas à faire une politique. Il faut une ligne directrice. La guerre, parce qu’elle crée autant de problèmes qu’elle n’en résout, ne peut se substituer à la pensé...

...gager une négociation. Personnellement, je pense que la négociation en elle-même n’est pas mauvaise, même si, mes chers collègues, elle ne pouvait pas être gratuite. En effet, elle entraîne forcément un déficit en termes d’image et des difficultés financières pour nos entreprises. Monsieur le secrétaire d’État, vu les circonstances et l’objectif, qui était de rechercher un accord amiable avec la Russie, ce qui n’était pas si évident, la négociation a été bien menée par M. Gautier et son équipe. Naturellement, je le répète, personne ne peut nier que cette affaire a un coût politique et financier. C’est une chose que d’essayer de sortir le moins mal possible d’une situation, c’en est une autre que de pouvoir en tirer un bénéfice, ou en tout cas de trouver un équilibre, mais je comprends bien que ...