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Interventions sur "urbain" de Jean-Pierre Sueur


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...e façon de présenter les choses traduit une ghettoïsation de la politique dite « de la ville ». De la même façon, la France est très fière d'avoir élaboré des zonages. On en a dénombré jusqu'à 3 650 ! Il y a eu ainsi des Zup - des zones à urbaniser en priorité -, des Zac - des zones d'aménagement concerté -, des ZPPAU, transformées en ZPPAUP - les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager -, puis en Avap - les aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine -, des Znieff - les zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique -, des Zus - des zones urbaines sensibles -, les ZRU - les zones de redynamisation urbaines - et les ZFU - les zones franches urbaines. Pour ma part, j'ai soutenu, du temps d'Alain Savary, les Zep, les zones d'éducation...

Je laisse à mon vieux complice Yves Dauge le soin d'animer la première table ronde intitulée « Ville et non-ville. Banlieues, périphéries, périurbains, espaces ruraux ».

Nous passons à la deuxième table ronde, intitulée « Métropoles, mégalopoles, pôles urbains et réseaux de ville ». Les métropoles - ce mot fait en particulier rêver les élus locaux - sont un sujet d'actualité. La loi Maptam de janvier 2014 a créé un nouveau statut ouvert aux agglomérations de plus de 400 000 habitants. Paris, Marseille et Lyon, qui a décidé d'absorber le département, ont un statut particulier. Une liste avait été élaborée. Elle a fluctué. Rennes ayant été reconnue comm...

La parole est à Nicolas Grivel, directeur général de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, qui joue un rôle stratégique.

Chère Évelyne, il était très important de clore cette demi-journée consacrée à la politique de la ville et à la politique urbaine sur cette parole qui renvoie à la réalité sans méconnaître aucune des réflexions formulées, bien au contraire.

...s risquent en effet de se sentir complexées face aux métropoles : vous avez donc bien raison. Il faudrait en outre associer les petites villes, et même les villages ; je me dois, en tant que sénateur, de rappeler leur importance. N'oubliez pas que nous sommes, au Sénat, élus par les représentants des communes : le maire d'une commune de trente habitants a une voix, alors que, dans certaines zones urbaines, on compte un grand électeur pour six cents habitants. Avant de laisser le mot de conclusion à Mme la ministre, je donne la parole à Jean-Baptiste Roger, fondateur de La Fonderie.

Nous allons achever ce soir la série des auditions publiques consacrées à ce projet de loi. Nous avons reçu déjà plus de cinquante élus. Nous recevons aujourd'hui cinq invités ; Louis Nègre, vice-président de la métropole Nice Côte d'Azur, Pierre Cohen, maire de Toulouse, président de la communauté urbaine Toulouse Métropole, Jean-Pierre Moure, président de la communauté d'agglomération de Montpellier, Mickaël Delafosse, adjoint au maire de Montpellier, chargé de l'urbanisme et de l'aménagement du durable et Gilles Retière, président de Nantes Métropole.

...ions prévisibles. Ces fiches sont, pour l'Asie : d'abord une petite histoire de l'urbanisation en Chine depuis les années 1950 ; une description de la « standard'city » sous la forme de figures de la ville chinoise générique ; Wuxi et ses banlieues résidentielles : logiques, paradoxes et contradictions d'un urbanisme non durable ; Kachgar, le labyrinthe et le damier : un exemple de modernisation urbaine à la chinoise dans une cité-oasis aux marges de la Chine ; Thames town : une ville nouvelle anglaise aux portes de Shanghai ; le delta du fleuve rouge (Vietnam) : où s'arrête l'urbain ; Jakarta : corruption et gestion urbaine ; Delhi et l'émergence de nouvelles formes urbaines. Pour l'Afrique, le Golfe, le Proche et le Moyen-Orient : Dubaï : de la ville portuaire à la ville portuaire, retour au...

...extrême bonne volonté leur savoir et leur compétence, car ils étaient manifestement très heureux que nous nous intéressions à leurs travaux et qu'ils avaient plaisir à pouvoir s'exprimer en-dehors de leur communauté scientifique. Je crois que la mondialisation a des aspects positifs et qu'il faut aussi tenir compte de la dimension historique quand on réfléchit aux évolutions futures. Les formes urbaines ont un passé et elles témoignent de l'intelligence de ceux qui les ont réalisées. A titre d'exemple, Carcassonne a, en son temps, été construite sans plan d'occupation des sols, sans direction de l'équipement, sans architecte des bâtiments de France. Il y a un génie des peuples à construire de très belles villes grâce à la transmission d'un savoir qui passait de générations en générations. Nous...

Il n'y a pas de réponse unique à cette question. Sommes-nous par exemple dans l'entropie à Paris et en région parisienne ? Je ne sais pas. Il y a des villes, comme Mexico, Bombay, Lagos ou Dakar, où on a depuis déjà longtemps largement dépassé l'entropie. Ces nappes urbaines sont devenues totalement ingérables. Si le choix avait été possible, il est probable que la création de plus petites villes eût été préférable. Mais l'attirance de la ville pour les gens des campagnes est un phénomène qu'on ne peut pas arrêter. Car il y a un mythe de la ville salvatrice quitte à vivre dans un bidonville. C'est totalement irrationnel d'autant qu'il serait plus efficace de créer ...

Il y a effectivement un moment dans le temps des villes où l'entropie fait basculer l'urbain dans l'ingérable. C'est pourquoi ce sujet est très politique. C'est aussi pourquoi il est très difficile car le taux d'inertie de l'urbain est immense. Les villes sont comme des paquebots ; pire que des paquebots. Elles bougent lentement. A titre d'exemple, les villes actuelles en France sont le produit de décisions prises dans les années 1970 et de décisions qui n'ont pas été toutes totalement a...

...est aussi un lieu de décisions individuelles, un lieu de marché, un centre d'échanges. C'est pourquoi il faut y créer le désir d'y vivre. Les logements sociaux doivent y être de qualité, en particulier pour éviter d'avoir à refaire une nouvelle rénovation tous les vingt ans. Je critique certaines décisions prises dans les années 1970, comme celles sur les entrées de ville ou sur les voies rapides urbaines. Mais je reconnais bien volontiers que ce fut aussi une période d'expansion économique remarquable pendant laquelle on a résorbé de nombreux habitats insalubres à la suite des prises de position de l'abbé Pierre. On a construit énormément. Il faut aussi relativiser les prises de positions des uns et des autres. Combien de participants à une manifestation cyclistes viennent, non pas à vélo, ma...