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Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, si la dette publique et la dette privée, des ménages et des entreprises, sont des sujets de grande préoccupation pour le Sénat, nos concitoyens eux-mêmes s’interrogent et s’inquiètent en constatant la dégradation continue des prévisions de déficit public pour les années à venir et leurs conséquences sur leur pouvoir d’achat et sur l’emploi. L’absence, dans les projets du Gouvernement, de véritables mesures ...
... déficit budgétaire ? Par ailleurs, le changement de politique de la Banque centrale européenne et l’arrêt de son programme d’achat d’actifs, qui a une incidence bénéfique sur les taux d’intérêt, peuvent avoir des conséquences négatives sur la notation de la France et la qualité de sa signature, surtout lorsque l’on sait, ou plutôt lorsque l’on ne sait pas, qui détient plus de la moitié de notre dette publique. Aujourd’hui, grâce à la BCE, la Banque de France détient 20 % de celle-ci, mais 53 % de son montant est détenu par des investisseurs étrangers. Une crise de confiance de leur part pourrait donc être dramatique pour le financement de notre dette. Je le rappelle, le volume annuel de nos emprunts dépasse 200 milliards d’euros… Ma dernière interrogation porte sur la dette privée des ménage...