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... avril derniers pour nous rendre compte de l'évolution de la situation politique et voir quel pouvait être l'avenir des relations entre l'Union européenne et la Turquie, juste après le référendum du 16 avril. La Turquie vit aujourd'hui une situation difficile. Déjà victime du terrorisme de Daesh et du PKK, elle a dû faire face le 15 juillet 2016 à une tentative de coup d'État que le Gouvernement turc attribue au mouvement Gülen. Je rappelle qu'il y a eu plus de 200 morts et que le Parlement a été bombardé. Ceci s'ajoute aux 2 000 décès dus au terrorisme ces deux dernières années. Tout ceci témoigne de la fragilité du contrôle du pouvoir par le parti AKP. Face à ces menaces, les autorités turques ont dû réagir pour protéger l'ordre public. L'état d'urgence - qui n'a rien à voir avec le nôtre -...
J'aimerais partager l'optimisme de nos collègues sur les effets des pressions économiques. Il y a un paradoxe : la situation économique renforce Erdogan, mais elle fragilise son projet politique. En Russie, la crise économique a incité Poutine à adopter un discours encore plus nationaliste. Je ne crois pas que l'on affaiblira le gouvernement turc du simple fait de l'adoption de sanctions économiques. Quant aux relations entre la Turquie et les États-Unis, il ne vous aura pas échappé qu'il existait une divergence sur le rôle des Kurdes dans la lutte contre Daesh et cette opposition peut peser lourd sur l'avenir de la relation bilatérale. De même, M. Gülen habite à Philadelphie et fait l'objet d'une demande d'extradition... L'Allemagne co...