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Je me suis également rendue en Afghanistan en 2004 et j'avais eu l'occasion de m'entretenir avec des femmes afghanes et des représentants d'organisations non gouvernementales actives dans le domaine de la protection des droits des femmes et des jeunes filles. A l'époque, les troupes de l'OTAN, y compris les militaires français, étaient déjà considérées par de nombreux afghans comme des forces d'occupation, à l'image des troupes soviétiqu...
...un outil personnel, il limite les pouvoirs du Parlement, il n'est pas responsable devant le Parlement, trop de pouvoir est concentré entre ses mains. A cela s'ajoute le problème de la corruption des autorités. Il faut donc changer le système électoral, passer à un système parlementaire. Les maires de villes doivent êtres élus, c'est prévu par la Constitution mais pas encore mis en oeuvre. Si l'Afghanistan était dirigé par un appareil étatique unique et omniprésent, ce serait impossible, dans l'histoire afghane ça n'a jamais fonctionné. Notre pays est divers, et cette diversité doit être représentée à long terme, même si cela sera difficile dans un premier temps. Au-delà de ces questions se pose celle de la responsabilité. Si les gouverneurs ne répondent de leurs actions qu'au président, ils ont ...
a rappelé que, lors d'un court déplacement en Afghanistan, elle avait eu l'occasion de rencontrer la ministre chargée du droit des femmes, et a souhaité savoir si ce ministère existait toujours au sein du gouvernement. Elle s'est interrogée sur les modalités d'application de ce nouveau statut de la femme dans l'ensemble de l'Afghanistan, constatant que le droit à la scolarité, notamment, ne semblait réellement en vigueur que dans la capitale. Le présid...