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Interventions sur "américain" de Joëlle Garriaud-Maylam


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Nous devons être conscients du fait que la France n'a pas bonne presse auprès de l'OTAN, les propos sur l'« état de mort cérébrale » de l'organisation ayant évidemment nui à notre réputation. Néanmoins, les choses sont en train de changer. Les déclarations du Président de la République au sommet de Madrid ont été très appréciées. Pendant des années, les Américains étaient assez peu présents à l'Assemblée parlementaire de l'OTAN. Aujourd'hui, ils reviennent, alors que la France peine à s'y faire entendre. Je lance ici un appel pour que les membres de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN y participent davantage.

J'en ai assez d'entendre critiquer l'OTAN, qui nous a protégés pendant 70 ans. Il est de bon ton de l'attaquer aujourd'hui. Si les Américains l'ont utilisée pour vendre leurs armes, c'est peut-être aussi de notre faute. C'est un réseau d'influence important, au sein duquel nous n'avons pas été assez présents. Il fallait investir cette enceinte pour promouvoir nos idées, et notamment le projet européen. Beaucoup de membres de l'OTAN sont reconnaissants aux États-Unis. Ainsi, des pays scandinaves. Certes, le dialogue avec la Russie est ...

Pour ma part, je ne crois pas du tout à un retrait des Etats-Unis de l'OTAN. Donald Trump est trop conscient de l'avantage que cela donne à son pays en termes de leadership. En revanche, il est vrai que, dans le contexte du pivot américain vers l'Asie, on continuera probablement à parler d'un renforcement de la partie européenne de l'alliance. Lorsque nous interrogeons Jens Stoltenberg, celui-ci nous rappelle qu'après le Brexit, la défense de l'Union européenne sera assurée pour 80% par des pays non membres ! Je trouve excellente la proposition de Jean-Dominique Giuliani consistant à élargir les accords de Lancaster House à l'All...

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, chaque État est souverain dans sa politique fiscale. Même si, en France, nous sommes attachés à une imposition à raison de la résidence, et non de la nationalité, nous ne pouvons que prendre acte des décisions fiscales américaines. En revanche, il nous revient de défendre les droits de nos ressortissants. Plus de 10 000 Français seraient concernés, souvent nés sur le sol américain pendant l’expatriation de leurs parents, mais n’ayant conservé aucune attache dans ce pays, certains ne connaissant même pas leur situation. Nous sommes très nombreux à avoir reçu des témoignages décrivant leur situation ubuesque. Il faut abs...