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Interventions sur "conflit" de Joëlle Garriaud-Maylam


3 interventions trouvées.

...colloques et conférences, dans plusieurs pays. La grande question est la suivante : « comment faire ? ». Merci pour vos actions, dont il est très important de parler. Vous aviez raison lorsque vous disiez que le sujet n'était pas suffisamment connu. Personne n'en parle, parce qu'on ne veut souvent pas le voir. C'est régulièrement le dernier aspect que l'on aborde lorsque l'on parle de guerre, de conflit. Dans ce contexte, que faire ? La dimension « femmes et sécurité » est incluse dans nos travaux, au sein de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat sur le développement. C'est très important. Longtemps, les femmes ont été occultées. Durant des années, j'ai réclamé que l'on puisse flécher des financements spécifiquement pour les femmes en matière d'aide publique au développ...

a indiqué que, à l'image de la convention d'Ottawa de 1997 sur les mines antipersonnel, la convention sur les armes à sous-munitions signée à Oslo le 4 décembre 2008 visait à interdire l'emploi, la détention, la production et le transfert d'armes qui, par leurs caractéristiques, se sont révélées particulièrement dangereuses et meurtrières pour les populations civiles résidant dans les zones de conflit, des années encore après la fin des hostilités. Elle a rappelé que la commission était déjà particulièrement sensibilisée à la problématique des armes à sous-munitions et de leur impact humanitaire, à la suite du rapport d'information qu'elle avait présenté avec M. Jean-Pierre Plancade en décembre 2006 et qui constituait le premier rapport parlementaire sur le sujet. Elle a ajouté qu'elle avait ...

... d'Oslo constituera, comme la convention d'Ottawa sur les mines antipersonnel, une norme internationale emblématique ; il sera beaucoup plus difficile qu'aujourd'hui aux pays non signataires d'utiliser des armes à sous-munitions, compte tenu de la pression morale exercée par l'opinion internationale ; - au-delà des conséquences de l'emploi des armes à sous-munitions, plus de 90 % des victimes de conflits sont aujourd'hui des civils ; - les armes à sous-munitions auxquelles la France et la plupart de ses partenaires européens ont renoncé en signant la convention d'Oslo ont été conçues dans le contexte de la guerre froide ; l'impact de cet abandon sur les capacités militaires paraît très faible, eu égard aux hypothèses d'engagement des forces européennes ; - la convention d'Oslo pose le principe...