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Interventions sur "huit semaines" de Laurence Rossignol


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Je m'interroge ; si, pour obtenir les droits à indemnisation, il faut répondre à une exigence de huit semaines sans travailler, comme le prévoit le projet de loi issu de l'Assemblée nationale, certaines femmes ne choisiront-elles pas de ne pas faire valoir leurs droits, pour éviter cette contrainte qui pèserait sur leur activité ? Ce type de dilemme est assez récurrent quand on prend des mesures sociales. Là est la difficulté. Ce qui me gêne est que nous n'avons entendu personne pour nous éclairer. J'aime...

Pourquoi ne pas imaginer de préciser la portée de l'amendement de Catherine Deroche, pour prévoir que lorsque la travailleuse indépendante ne peut remplir la condition d'un arrêt minimal de huit semaines, cette exigence ne lui serait pas opposable pour bénéficier des indemnités ou du remplacement ?

Je crains que l'Assemblée nationale n'en revienne à son texte. Dès lors, on perdrait la nécessaire souplesse quant à la durée de l'arrêt de travail. De plus, il ne faudrait pas que l'initiative sénatoriale soit mal comprise et que l'on retienne à tort que notre institution n'a pas voulu accorder aux indépendantes les huit semaines de congé que leur avait proposées l'Assemblée.