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... trop pour des professions à pied d’œuvre. À la pénurie aggravée des personnels et des moyens s’ajoutent des décisions managériales vides de sens et les discriminations injustifiées entre les professionnels qu’instaure le Ségur de la santé. Comme l’écrit Edgar Morin, « à force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel ». Le secteur médical, social et médico-social manifeste pour crier son désarroi devant des conditions de vie et de travail dégradées, mal reconnues ou indignes. Ils nous le disent : « à quoi bon continuer, alors qu’on est empêché de faire correctement notre travail ?». Le travail dans ces secteurs était difficile, il tend à devenir absurde au sens camusien du terme. Madame la ministre, le manque d’attractivité et la crise des vocations dan...
... du Ségur de la santé, comme les prestataires de santé à domicile (PSAD), sont obligés d’apprendre à vivre avec cette situation. Difficile de ne pas voir les effets délétères du Ségur de la santé sur les structures qui n’ont pas été concernées par les revalorisations salariales et les personnels, lesquels perdent le sens de leur mission. Madame la ministre, le secteur du soin, du domicile et du médico-social n’est-il plus un investissement d’avenir ? Le Gouvernement entend-il étendre les mesures de revalorisation salariale du Ségur de la santé aux « oubliés », notamment les prestataires de santé à domicile, qui comptent 32 000 collaborateurs et qui ont pris en charge 60 000 patients lors des précédentes vagues de l’épidémie de covid-19 ? Envisagez-vous de modifier votre politique en matière de solid...