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...rité qui détient les leviers de commande de l'économie depuis maintenant plus de cinq ans ! Les mêmes gouvernants menant les mêmes politiques, les mêmes causes produisent les mêmes effets : la plus constante des continuités dans une alliance de l'inefficacité économique et de l'injustice sociale, avec peut-être un petit « plus », si c'était nécessaire, du côté de l'injustice sociale ! Le taux de croissance retenu ne l'a été que parce qu'il conditionne les recettes fiscales, le niveau des déficits publics et qu'il satisfait aux critères de convergence européens. Mais tout le monde sait bien que cette hypothèse n'est pas réaliste ! En effet, ce n'est pas la réduction des dépenses, que la suppression de 22 900 postes de fonctionnaires est censée entraîner, qui peut constituer la solution miracle de na...
...radés du fait de dépenses qui ont pesé, année après année, sur le budget de l'État, tandis que le Gouvernement n'a pas non plus réussi à redresser les comptes de la sécurité sociale. La dette a progressé de 8 points de PIB en cinq ans, en raison de dépenses excessives, mal ciblées et qui pèsent inévitablement sur les comptes non seulement de l'année en cours, mais aussi des années suivantes. La croissance dépend de la conjonction entre la progression de la consommation des ménages, l'augmentation de l'investissement des entreprises et un commerce extérieur au minimum équilibré. Or la loi TEPA de juillet 2007 et le projet de loi de finances pour 2008 ne peuvent assurer cette conjonction. La consommation des ménages ne devrait pas être plus forte en 2008 qu'en 2007, surtout sans réévaluation du SMI...
Non seulement il ne nous convient pas, ce qui n'est pas anormal, mais il ne mobilise ni vos amis au Parlement, ni vos soutiens dans le pays - il suffit de lire ici ou là les commentaires des uns et des autres... Vous avez retenu voilà quelques mois, et maintenu, une hypothèse de croissance de 2, 5 %. Une prévision de croissance est, certes, toujours un exercice difficile, parfois même périlleux, mais c'est un élément incontournable ! Cela étant, entre la prudence et ce qu'il est convenu d'appeler le volontarisme politique, il y a la réalité. Les derniers indicateurs montrent que votre hypothèse est optimiste. Ce volontarisme vous permet, en définitive, l'affichage de quelques anno...
...s élevé des cours du pétrole. Si la hausse des taux se généralisait au niveau mondial, elle viendrait alourdir le poids de la dette. Or, nous devons être conscients que si le service de la dette n'est que légèrement plus élevé que ce qu'il était en 1998, c'est uniquement à cause de la baisse des taux d'intérêt. De la même manière, si le prix du pétrole se maintenait en 2005 au niveau actuel, la croissance pourrait se trouver réduite de 2, 5 % à 1, 5 % et l'inflation dépasser largement les 1, 8 % prévus, ce qui, partant, pourrait pousser à la hausse des taux d'intérêt. Ce scénario n'est évidemment pas souhaitable, mais on ne peut l'exclure. Dans ce cas, les ménages modestes seraient les premiers à en pâtir. Leur facture pétrolière serait augmentée, le Gouvernement refusant de réactiver la TIPP flo...
J'ai remarqué que, ce matin, lors de son intervention à la tribune, M. le ministre avait fait de nombreuses références aux Etats-Unis, mais il faut savoir raison garder. Et comme l'avait voulu le Président de la République - je reprends sa formule : « Je décide, il exécute » - vous avez obstinément tenu à baisser les impôts au début du quinquennat, alors que le contexte de croissance était dégradé. Vous vous êtes privés de marges de manoeuvre, vous avez finalement redécouvert le poids des contraintes budgétaires. Mais vous avez continué à en rajouter, en prenant des mesures encore plus ciblées. La persévérance est une qualité, mais la persévérance dans l'erreur est une faute ! Pour un coût équivalent à un point du barème de l'impôt sur le revenu, votre remise en cause des dr...