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Malgré le contexte sanitaire difficile tant pour l'Iran que les États-Unis, les tensions entre les forces navales des Gardiens de la révolution islamique et l'US Navy perdurent ; nous l'avons vu dans le golfe Arabo-Persique le 15 avril dernier. Vous avez également évoqué le lancement du premier satellite militaire iranien le 22 avril dernier. Le développement de la capacité technologique et balistique de l'armée iranienne peut-il légitimement inquiéter les États-Unis ? ...
Les États-Unis n'ont jamais été des partenaires simples. Mais la configuration actuelle a pour conséquence de renforcer d'autres membres du Conseil de sécurité dont la Russie et la Chine. Si la France revendique la paternité du sommet des membres permanents, envisagé en 2020, Poutine s'est rapidement remis au centre du jeu. La Russie et la Chine s'accommodent mal des contraintes posées par les pays occidentaux,...
Votre pays s'est appliqué à entretenir une relation pragmatique avec l'Iran. Nous nous interrogeons : faut-il voir dans l'Iran et la Turquie des partenaires ou des concurrents, en matière d'influence au Moyen-Orient ? D'autant que la Turquie est alliée aux États-Unis, dont on connaît l'opposition grandissante au régime iranien. La Turquie bénéficiait de dérogations américaines pour acheter du pétrole iranien. Ce n'est plus le cas ; vous continuez pourtant à soutenir l'Iran dans sa stratégie de contournement des sanctions. Quelles sont les marges de manoeuvre de la Turquie pour se poser en médiateur entre les États-Unis et l'Iran, afin d'éviter un embrasement ...