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...ont notre pays, entre autres, a récemment fait les frais. Il serait sans doute naïf de penser qu'elle est le signe d'un malaise conjoncturel, tant il apparaît que cette crise violente n'a pas ébranlé les fondamentaux du régime. Nous pourrions donc penser que cette agressivité sera le signe de ce que sera, à long terme, une diplomatie chinoise du rouleau compresseur. Dès lors, sans stigmatiser la Chine pour le Covid-19, ne conviendrait-il pas que la France et l'Europe se rendent moins dépendantes de la Chine au plan économique, sanitaire mais aussi en termes d'influence internationale ? Le fait que la Chine n'ait cessé, ces dernières années, d'accroître l'implantation de ses Instituts Confucius dans le monde, y compris en Afrique, alors que nous réduisons les budgets de nos Alliances françaises...
Les États-Unis n'ont jamais été des partenaires simples. Mais la configuration actuelle a pour conséquence de renforcer d'autres membres du Conseil de sécurité dont la Russie et la Chine. Si la France revendique la paternité du sommet des membres permanents, envisagé en 2020, Poutine s'est rapidement remis au centre du jeu. La Russie et la Chine s'accommodent mal des contraintes posées par les pays occidentaux, notamment sur le plan des droits de l'Homme ou en termes de préoccupations environnementales. Où se situe la France dans ce contexte ? Quels leviers les pays européens ont...
... cela explique les nombreuses inquiétudes concernant la poldérisation de l'espace maritime. À côté de cette offensive économique, n'y a-t-il pas aussi une stratégie de leadership en Eurasie ? Le Japon et d'autres pays de la région s'inquiètent et se coalisent pour construire des infrastructures en Afrique ou en Asie du sud-est. Quel est votre point de vue sur le choc de géants entre l'Inde et la Chine ?
...ays et l'Europe ne peuvent demeurer en retrait. Pour autant, vous considérez qu'il s'agit avant tout d'un projet économique. Nous avons, quant à nous, l'impression que ce projet relève d'une ambition géopolitique. En effet, certains pays concernés par ce projet sont d'une grande fragilité financière : comment ne pas craindre qu'à terme, ces pays aient contracté une dette considérable auprès de la Chine, les plaçant, ipso facto, en situation de grande dépendance ? Où doit donc pour nous se situer le bon curseur ? Avec certains collègues ici présents, comme le Président Christian Cambon et à la demande du Président Raffarin, nous avons commis un rapport sur la place de notre pays dans le nouveau monde et l'Australie. Nous avons d'ailleurs observé, chez nos amis australiens, un regain d'intérêt po...
La création de cette banque est à l'évidence un succès diplomatique pour la Chine mais nous ne pouvions pas être absents de ce tour de table. Les votes seront proportionnels aux PIB des pays membres. Ceci n'est-il pas facteur d'instabilité si d'autres pays adhèrent ? Quelle sera alors notre place dans le dispositif ? La part de nos entreprises ne risque-t-elle pas d'être très fluctuante ?
La création de l'AIIB est un signal fort de la volonté de la Chine de jouer un rôle plus important dans la communauté financière internationale et dans l'ordre international global. Il ne s'agit donc pas seulement pour la Chine d'optimiser ses excédents d'épargne. Les pratiques de la Chine comme prêteur sont différentes de celles des banques multilatérales existantes, dont on critique parfois la lourdeur. Cette lourdeur s'explique par l'évaluation de la viabilit...
Il me semble que la relation de la Chine avec Taïwan est normalisée et apaisée. Cette question est-elle abordée dans votre rapport ?