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...e de la gestion des crises européennes ? Loin de l’esprit de dialogue et de négociation qui prévaut en matière diplomatique, à-coups et revirements avaient alors provoqué de multiples accrochages avec nos partenaires. Que dire aussi de la gestion des printemps arabes ? Il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que si la France n’avait pas proposé une coopération policière au président tunisien, sa diplomatie n’aurait sans doute pas connu les critiques dont elle fut alors l’objet. Au mois de février 2011, un groupe de diplomates rassemblés sous le pseudonyme « Marly » résumait ainsi les choses dans les colonnes du journal Le Monde : « l’Europe est impuissante, l’Afrique nous échappe, la Méditerranée nous boude, la Chine nous a domptés et Washington nous ignore ! ». Il s’agit là d’une sévère an...
...l agit, le soutien aux dissidents, et la capacité, dans ce cas précis, à identifier les bons interlocuteurs. La majorité de nos concitoyens qui travaillent pour l’action extérieure de la France le savent bien : seul le soutien à la démocratie et aux droits de l’homme de par le monde permettra d’assurer à terme une stabilité globale d’un point de vue économique et social. Cela étant, en termes de diplomatie, s’il est parfois nécessaire de discuter avec des interlocuteurs a priori infréquentables, il faut que cela serve un but précis et non une politique à courte vue. Notre diplomatie, sans négliger la relation avec les États, même autoritaires, doit aussi renforcer le dialogue avec les sociétés. Pour conclure, monsieur le ministre, puisque le débat qui nous réunit porte sur l’influence franç...