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J’approuve cent fois cette proposition. Bien sûr, elle ne permettra pas de régler tous les problèmes, mais il y a besoin d’un changement culturel au sein du CSTB. Il ne faut pas définir des normes, puis se demander après coup comment on les adapte aux climats tropicaux ou aux territoires d’outre-mer. Il faut associer à la démarche, dès la phase de conception, des spécialistes de ces zones pour que les normes applicables à ces territoires ne soient pas issues d’une réflexion ignorant leurs réalités physiques et climatiques. Nous avons besoin de cette révo...
Réciproquement, nous devons nous inspirer des solutions développées par ceux-ci. Je crois fondamentalement que nous devons accomplir cette mutation intellectuelle. Un représentant des outre-mer au sein du conseil d’administration du CSTB pourra veiller au grain, une fois les grands discours oubliés !
Mes collègues ont parlé des professionnels, mais il y a aussi les chercheurs. De nombreux jeunes issus de ces départements font des études supérieures, de la recherche. Or ils trouvent très peu de débouchés, alors qu’un chercheur qui travaille sur les normes environnementales dans l’Hexagone a des opportunités. Il faut donc que le CSTB compte en permanence des personnes qui travaillent sur la diversité de la France en termes de climat, de biodiversité et de risques naturels. Cette évolution est fondamentale. Le CSTB travaille a posteriori, et non a priori. Or les spécificités géographiques, climatiques et environnementales doivent être prises en compte à la base. Il est fondamental d’en tenir compte dans les progr...