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Interventions sur "jardin" de Martin Lévrier


8 interventions trouvées.

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, particulièrement implantés dans les pays du nord de l'Europe, les jardins d'enfants ont trouvé leur place en France depuis plus d'un siècle. Aux prémices de cette décennie, cinquante-trois départements français comptaient ce type de structure sur leur territoire, la moitié d'entre elles étant concentrées à Paris, dans le Rhône, le Nord, le Bas-Rhin, les Bouches-du-Rhône, la Loire, La Réunion et le Haut-Rhin. Aujourd'hui, 8 200 places sont disponibles, sur un total de...

... que soit leur milieu social ou culturel ; elle permet de prévenir les difficultés scolaires en détectant les retards de développement dès le plus jeune âge et d'y remédier ; elle favorise l'acquisition du langage et des compétences sociales, essentielles pour la réussite future. Cette loi, que nous saluons et qui a déjà fait la preuve de sa pertinence a, par essence, rendu inutile le concept de jardins d'enfants en rendant l'école obligatoire dès l'âge de 3 ans.

En conséquence, nous examinons un texte qui tend à pérenniser ces structures. Le premier argument qui justifierait cette proposition de loi est culturel. Les jardins d'enfants, à travers leur longue histoire, constitueraient un mode d'accueil plébiscité par de nombreuses familles, notamment dans la région Grand Est puisqu'ils découlent du modèle des kindergarten que l'on trouve outre-Rhin. Ainsi, les auteurs du texte revendiqueraient la sauvegarde d'une méthode éducative ancrée dans les comportements, car il protège et pérennise ce type d'établisseme...

Je veux aussi évoquer la question de la formation. Alors que le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (Capes) est requis pour enseigner en école maternelle, un niveau bac+3 suffit lorsqu'il s'agit de s'occuper des élèves accueillis dans un jardin d'enfants. Les instituteurs manifestent d'ores et déjà une inquiétude face à une baisse du niveau d'exigence. Que dire alors d'une école qui promeut l'équité et l'égalité et dont les enseignants n'auraient pas le même niveau de qualification et de rémunération ? Sur ces travées, le tollé serait général, n'est-ce pas ? J'en viens à mon dernier point, qui nous concerne tout particulièrement, nous...

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, particulièrement implantés dans les pays du nord de l’Europe, les jardins d’enfants ont trouvé leur place en France depuis plus d’un siècle. Aux prémices de cette décennie, cinquante-trois départements français comptaient ce type de structure sur leur territoire, la moitié d’entre elles étant concentrées à Paris, dans le Rhône, le Nord, le Bas-Rhin, les Bouches-du-Rhône, la Loire, La Réunion et le Haut-Rhin. Aujourd’hui, 8 200 places sont disponibles, sur un total de...

...que soit leur milieu social ou culturel ; elle permet de prévenir les difficultés scolaires en détectant les retards de développement dès le plus jeune âge et d’y remédier ; elle favorise l’acquisition du langage et des compétences sociales, essentielles pour la réussite future. Cette loi, que nous saluons et qui a déjà fait la preuve de sa pertinence, a, par essence, rendu inutile le concept de jardins d’enfants en rendant l’école obligatoire dès l’âge de 3 ans.

Par exemple, aucune validation des acquis de l’expérience (VAE) n’a été proposée aux accompagnateurs des jardins d’enfants. Cette phase de transition était sans doute trop courte – j’y reviendrai. En conséquence, nous examinons un texte qui tend à pérenniser ces structures. Le premier argument qui justifierait cette proposition de loi est culturel. Les jardins d’enfants, à travers leur longue histoire, constitueraient un mode d’accueil plébiscité par de nombreuses familles, notamment dans la région Grand...

J’évoquerai à présent la question de la formation. Alors que le certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (Capes) est requis pour enseigner en école maternelle, un niveau bac+3 suffit lorsqu’il s’agit de s’occuper des élèves accueillis dans un jardin d’enfants. Les instituteurs manifestent d’ores et déjà leur inquiétude face à une baisse du niveau d’exigence. Alors que l’école promeut l’équité et l’égalité, que dirait-on si les enseignants n’avaient pas tous le même niveau de qualification et de rémunération ? Sur ces travées, le tollé serait général, n’est-ce pas ? J’en viens à mon dernier point, qui nous concerne tout particulièrement, no...