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...fesseurs n'étaient pas en mesure de répondre à leurs questions. Pendant les vacances de Noël, plusieurs articles sont parus dans la presse quotidienne régionale qui faisaient état du stress des élèves qui préparaient les épreuves qu'ils devraient passer à la rentrée et qui s'inquiétaient pour la correction. Pensez-vous vraiment que les élèves de première sont réellement en mesure de choisir leur orientation au mois de février, après cinq mois d'enseignement d'une spécialité ? Ne faut-il pas craindre la reconstitution de « tuyaux » et la perpétuation des inégalités sociales ? Ceux qui ont la connaissance et les clefs du système pourront s'orienter, mais les autres auront plus de mal. Il est important de les aider. Enfin, je voudrais aussi vous alerter sur la situation des langues régionales, car ell...
Je m'interroge sur les concurrences possibles entre CFA et lycées professionnels. S'agissant de l'image de l'apprentissage dans la société, j'ai pu constater dans ma carrière d'enseignante que malheureusement les parents pouvaient être réticents à une orientation vers la voie professionnelle. Que pensez-vous des projets de régionalisation de l'orientation ?
...limat très confiant dans lequel se sont déroulées nos réunions, qui a permis à chacun de participer pleinement. Pour avoir été membre de la mission d'information qui a donné lieu au rapport Demuynck de 2009, je dois dire que je retrouve ici certaines préconisations. Autant dire que je m'interroge : seront-elles un jour mises en oeuvre ? Rapprochement entre éducation nationale et monde économique, orientation choisie plutôt que subie, rôle du CIO et des acteurs comme Pôle emploi sont autant de préconisations que nous avions déjà formulées. À quoi s'ajoute, et c'est la marque de votre rapport, l'accent porté sur le rôle des parents et ce qui, avec le parcours Avenir, ressort de la loi de refondation de l'école. Vous l'avez dit, monsieur le rapporteur, la bonne volonté des personnels y est pour beaucoup...
M. Claude Thélot vient de souligner la nécessité d'associer les parents d'élèves à cette réflexion. Vous souhaitez que celle-ci s'effectue très en amont, dans le cursus d'orientation des élèves. Doit-elle débuter dès la sixième ou la cinquième ? Par ailleurs, l'apprentissage est souvent perçu de façon négative, voire péjorative, par les parents d'élèves. Certes, l'instauration d'un baccalauréat professionnel peut contribuer à faire évoluer les mentalités. Cependant, comment conférer à l'apprentissage une image plus attrayante ?