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...a diminution du déficit public a été engagée, ce dernier passant de 7, 5 % du PIB en 2009 à 7 % en 2010, 5, 2 % en 2011, 4, 9 % en 2012 et 4, 3 % en 2013. J’espère, monsieur le ministre, que l’exercice 2014 confirmera cette tendance. Toutefois, force est de constater qu’elle se ralentit, sans doute parce que nous hésitons à engager des réformes structurelles profondes, dans un contexte de faible croissance et de montée du chômage, ou parce que nous espérons, une fois de plus, un retour de la croissance qui rendrait ces réformes structurelles moins indispensables. Pour autant, ma conviction est que nous ne pouvons plus différer ce moment. La progression inexorable de la dette, malgré la réduction du déficit, est là pour nous rappeler cette nécessité absolue. Certes, le cap des 2 000 milliards d’eur...
...ompétences et de mutualisation des moyens, c’est l’investissement public qui est la variable d’ajustement du budget. Il en est ainsi de l’État aujourd’hui, il risque d’en être de même des collectivités locales demain. J’ai inlassablement plaidé, comme parlementaire, depuis des années, quelles qu’aient été les majorités, pour le maintien de l’investissement public, parce qu’il est nécessaire à la croissance, parce qu’il obéit à une logique de long terme que l’investissement privé ne peut pas toujours assumer, au regard des logiques de rentabilité immédiate ou à moyen terme qui le sous-tendent. L’investissement public, c’est la recherche en amont, les infrastructures, le capital durable de la collectivité. Nous ne pouvons pas, au moment où la dette laissée aux générations futures s’accroît, en même ...