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a salué la qualité du contrôle mené par le rapporteur spécial et rappelé que l'INSEE était placé sous l'autorité du gouvernement. Dès lors, il convenait de s'inquiéter de certaines dérives observées au cours des derniers mois de la part des services statistiques, notamment en matière de mesure du taux de chômage. Il a insisté sur le lien de dépendance unissant l'INSEE au gouvernement, lien qui ne pouvait, selon lui, en aucun cas être remis en cause. Revenant sur la mise en application de la LOLF, il a estimé, par ailleurs, que les directions régionales de l'INSEE auraient à gagner à mutualiser leurs moyens avec d'autres services comptables et financier...
a estimé qu'un certain repli de l'institution statistique pouvait, néanmoins, être constaté au niveau de son administration parisienne. Il s'est prononcé pour la coordination des services statistiques par une autorité supérieure, de manière à éviter les divergences récemment constatées, notamment en matière de taux de chômage.
a considéré que la divergence dans les estimations du taux de chômage contribuait à alimenter la défiance de l'opinion publique à l'égard des statistiques produites, et s'est prononcé en faveur de la publication d'un chiffre unique soumis à la validation d'une autorisation supérieure, évoquant la situation de la loi de finances, où le ministre de l'économie et des finances arrête le taux de croissance retenu comme hypothèse de travail.