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a indiqué que l'UNITAID assurait une partie du financement des médicaments utilisés par les opérateurs du fonds mondial de lutte contre le sida. Il a souligné que les deux fonds n'avaient pas les mêmes moyens financiers, le fonds mondial de lutte contre le sida avoisinant les 20 milliards de dollars alors que l'UNITAID ne disposait que de plusieurs centaines de millions d'euros. Il a souligné que, en dépit de la mobilisation de ces fonds, on était encore très loin des besoins liés à la progression de la pandémie.
Evoquant la situation au Cameroun, M. Michel Guerry a estimé que, en matière de lutte contre le sida, la difficulté n'était plus d'obtenir des financements, mais bien d'acheminer les traitements aux malades. Il a indiqué que, en Afrique subsaharienne, le fonds mondial de lutte contre le sida éprouvait des difficultés à trouver des opérateurs efficaces et proches des populations touchées pour assurer la prévention et le suivi des traitements de trithérapie.
a fait observer qu'on rencontrait en Afrique les mêmes difficultés pour le paludisme que pour le sida : alors qu'on dispose de traitements efficaces, un enfant sur cinq touché par le paludisme continue de mourir en Afrique.