3 interventions trouvées.
Permettez-moi de rappeler simplement que, dans cette enceinte, nous sommes tous des passagers. Pour ma part, j’emprunte l’avion presque chaque semaine pour exercer mon mandat, à l’instar de bon nombre de nos collègues. Alors daignons au moins nous respecter nous-mêmes ! J’ai entendu dire que nous nous tirerions deux balles dans le pied.
Serions-nous aussi fous pour nous faire autant de mal ? Nous, socialistes, n’avons aucune propension à l’autoflagellation. Les passagers, c’est aussi notre problème !
M. Michel Vergoz. Monsieur le ministre, ma conclusion sera pour vous. Vous disiez tout à l’heure que la liberté des salariés doit s’arrêter là où commence celle des passagers. Vous assumez vos propos, mais, pour ma part, je n’y souscris pas. Au contraire, j’ai la conviction que la liberté s’organise aussi par un dialogue social respectueux, responsable et incontournable.