2 interventions trouvées.
Madame la secrétaire d’État, j’entends bien votre réponse, mais elle n’est pas à la hauteur de la situation et des revendications de ces professionnels. Pour réussir le pari de l’école inclusive, il ne suffit pas de faire un peu plus ou un peu mieux. Il faut débloquer des moyens à la hauteur des besoins. Or le compte n’y est pas ! Ne voyez-vous pas, n’entendez-vous pas ces femmes et ces hommes qui nous disent qu’ils n’en peuvent plus de ces horaires décalés, de ces salaires de misère, de ces vies éclatées ? Entendez-vous cet appel au respect de leur dignité ? Il est grand temp...
Je n’ai pas pu intervenir sur l’entrée des enfants à l’âge de 3 ans en école maternelle. Je tiens à rappeler qu’à cet âge l’enfant est souvent très perturbé. Il ne faut pas grand-chose : il suffit de la naissance d’un frère ou d’une sœur pour qu’il ne soit plus propre, ce qui est un motif de refus d’admission à l’école. Si, chaque fois, il faut s’adresser à l’académie pour demander de suspendre la scolarité, c’est un peu dommage. Il faut faire confiance au directeur dès l’entrée à l’école. Je comprends qu’il faille s’assurer de l’assiduité, mais cela n’est pas toujours simple pour des enfants de 3 ans.