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...iase du 5 octobre, à laquelle j'ai pu assister, comme les trois autres rapporteurs de la mission commune d'information sur les politiques publiques de prévention, de détection, d'organisation des signalements et de répression des infractions sexuelles susceptibles d'être commises par des personnes en contact avec des mineurs dans le cadre de l'exercice de leur métier ou de leurs fonctions - seule institution politique représentée -, a constitué un moment très fort. En disant qu'il n'existe pas de geste déplacé, seulement des agressions sexuelles, vous donnez le ton de la reconnaissance. Le déni, et son corollaire, l'omerta, constituent en effet des ingrédients fatals pour les victimes. Or il est regrettable que votre message ait été brouillé dès le lendemain du 5 octobre par les discussions relative...
Vous avez parlé du déni. Il a été manifeste que, sur ce sujet, personne ne voulait voir ni savoir. On donne libre cours au silence et à l'omerta dans les institutions religieuses, l'éducation nationale, le milieu du sport et les centres de loisirs. Avec quarante ans de recul, considérez-vous que la situation a évolué ?
... avons échangé dans un bon climat d'écoute et je me réjouis de notre convergence de vue sur la méthode : nous ne voulons pas recommencer le travail déjà accompli, mais nous pencher sur les systèmes d'organisation qui en France ont conduit à une omerta, un éteignoir qui a étouffé la révélation des violences sexuelles sur les enfants. Il est grand temps de faire bouger les choses, dans les diverses institutions laïques ou religieuses.