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Interventions sur "PIB" de Nadia Sollogoub


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... de la population. Le reste se fera par l'augmentation du nombre des 65-74 ans. Au total, les séniors représenteront un tiers de la population en 2050 contre moins d'un cinquième en 1990. Ce vieillissement provoque une hausse mécanique et forte des dépenses de retraite, de maladie et désormais aussi de dépendance. La quasi-totalité de la hausse des transferts intergénérationnels relativement au PIB depuis 50 ans est directement liée aux effets du vieillissement : le coût du risque vieillesse-survie est passé de 5,1 % du PIB en 1959 à 14,6 % en 2013 ; celui du risque maladie, de 3,1 % à 8,7 %. À contrario, les autres dépenses, qui bénéficient davantage aux populations d'âge actif ou aux plus jeunes, n'ont que faiblement progressé en part de PIB. Si on se projette vers l'avenir, on voit que...

...s de dépenses. Les transferts liés à la dépendance ou à la santé vont continuer à croître du fait du vieillissement. Ceux liés aux retraites sont au contraire en voie d'être maitrisés du fait des réformes passées. Ceux liés à la famille et au chômage devraient baisser. Globalement, les projections montrent qu'on est sur une tendance à la stabilisation ou à la baisse des transferts relativement au PIB. C'était un des points centraux de la communication de France stratégie quand nous l'avons auditionnée. Nous ne nous trouvons donc pas devant un mur infranchissable de dépenses. La question est plutôt de savoir comment répartir l'effort entre les générations. C'est ce débat sur l'équité qui est central et c'est de cela que je voudrais vous parler maintenant, en revenant sur les tensions économiqu...

...mise en place de la CSG ; même en tenant compte également du fait que les transferts captés « collectivement » par les plus de 60 ans se répartissent entre un nombre toujours plus grand de séniors, il reste que la comparaison des transferts nets par tête entre les classes d'âges est sans appel. Le solde des contributions et des prestations individuelles, pour chaque âge, a augmenté de 2 points de PIB par tête, en transfert net, vers les plus âgés et de 2,5 points pour les jeunes depuis 1979. À contrario, le prélèvement individuel net sur les 26-59 ans a progressé de 8 points de PIB par tête. La solidarité intergénérationnelle pèse donc clairement de plus en plus lourdement sur les âges intermédiaires. Ce constat conduit à s'interroger sur le caractère économiquement soutenable de la poursui...