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...c 108 millions de téléspectateurs. Pendant la finale du championnat du Super Bowl, 24,1 millions de tweets ont été échangés. À titre d'indication, lors de l'émission The Voice, nous avons compté 218 000 tweets, score élevé pour la France mais qui reste à un niveau faible au regard de celui suscité par le Super Bowl. Autre point remarquable, l'année dernière alors qu'il était diffusé sur une autre chaîne, le Super Bowl avait rassemblé 111,3 millions de téléspectateurs mais produit seulement 13,7 millions de tweets. D'une année sur l'autre, le nombre de tweets a pratiquement doublé alors que le nombre de téléspectateurs a baissé, c'est dire l'importance de ce phénomène. Il va de soi qu'au CSA nous n'employons pas le terme tweet, nous parlons de « gazouillis » !
De plus, il convient d'ajouter à ceux qui suivent une chaîne tous ceux qui suivent les invités d'un programme diffusé par cette chaîne. Il y a un cumul de potentiel, comme nous le verrons tout à l'heure avec les NRJ Music Awards, où se sont ajoutés ceux qui suivaient NRJ et ceux qui suivaient les artistes. Un autre point important à noter est la capacité des programmes à devenir des marques capables de fédérer des publics sur tous les écrans. Au fur et à ...
...rs directions impliquées et peu de possibilités d'amortissement : en effet, il est difficile d'utiliser des contenus créés en fonction d'une émission pour un autre programme. Son caractère d'usage unique en fait sa spécificité. Le retour sur investissement, les bénéfices, se situent au niveau de la notoriété, de l'image, de l'audience et de la satisfaction. Dans les journaux, vous voyez que telle chaîne s'enorgueillit d'être « au-dessus des 20 % de parts de marché », que telle autre a fait un mauvais score ou se valorise à travers cette audience sociale, qui accompagne généralement une amélioration de l'audience globale.
...ur votre second écran la publicité du produit pour pouvoir l'acheter. Bien que je ne sache pas si vous en aurez la même utilisation... Les menaces, quant à elles, tiennent à la perte de maîtrise de toute diffusion sur le second écran et de maîtrise de production de contenus télévisuels. Les risques se définissent aussi au travers de la fragmentation des audiences, de la baisse de la capacité des chaînes à financer des programmes - puisqu'ils vont redistribuer les budgets -, de la concurrence avec de nouveaux acteurs - sites de partage de vidéos, réseaux sociaux -, et de la dépendance des chaînes vis-à-vis des plateformes sociales. Il convient de faire attention à ces changements pour en garder la maîtrise. À ces risques, il faut ajouter les incertitudes correspondant au nouvel écosystème non-s...
Enfin, et c'est amusant de le citer, les acteurs et le CSA souhaitent la révision des modalités de mention des réseaux sociaux à l'antenne, motif pour lequel le CSA a décidé de se pencher à nouveau sur cette affaire de télévision sociale. Au départ, nous interdisions aux chaînes de parler de tel ou tel réseau par son nom. Par la suite, nous n'avons plus classé le nom de ces réseaux comme des marques, il fallait permettre aussi aux uns et aux autres d'intervenir. Comme nous le disions tout à l'heure, la télévision sociale est une première illustration concrète des nouvelles possibilités offertes par la télévision connectée, ou par le téléspectateur connecté comme l'indi...
Oui, nous avons des statistiques. Le classement des vingt plus importants comptes influenceurs de la télévision comporte six chaînes, trois animateurs, trois comptes programmes et trois titres de presse. Autre exemple, parmi les dix animateurs les plus suivis sur Twitter, Sébastien Cauet arrive en tête avec 690 000 followers. En comparaison, Jean-Luc Mélenchon est suivi par 127 000 personnes.
Vous avez tout à fait raison : pour l'instant, ça n'en fait pas partie. Pour revenir à votre question sur Arte, je vous précise que cette chaîne a 125 000 followers. La chaîne est donc légèrement battue par Jean-Luc Mélenchon de deux mille unités.
D'un autre côté, ce que dit le président Bourdin est vrai aussi. On zappe. L'offre de télévision est énorme désormais. Il y a une telle offre que nous nous fabriquons un programme. Alors on saute d'une chaîne à une autre en adoptant des chaînes et des programmes. Ceci devient tout le travail d'une chaîne : construire une marque que les personnes s'approprient afin de les attirer vers d'autres de leurs programmes. Il y a des téléspectateurs qui ne regardent que TF1 ou que M6.
C'est le défi des éditeurs de chaînes. S'ils ne sont pas au rendez-vous, ils se feront doubler.