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Je souhaiterais des éclaircissements sur la situation au Liban. Je crois que cela fait plus de 50 ans que le CICR y est présent. C'est une zone qui a beaucoup souffert du conflit syrien. Quel est votre point de vue sur l'évolution de cette situation ? Je souhaite également revenir sur la question du Sahel. J'étais en janvier dernier au Burkina Faso où il y avait 1,2 million de réfugiés. Aujourd'hui, ils sont 2 millions ! J'ai rencontré les ONG qui ont remarqué que l'État n'était plus présent sur 30 % du territoire, ni d'ailleurs les acteurs du développement. L'objectif de...
Au nom de mon groupe, je vous adresse un message d'amitié et de soutien. Nous pensons aux milliers de victimes arméniennes de ce conflit, notamment ces jeunes conscrits de 18 ou19 ans qui constituent le contingent le plus important de victimes. Ce conflit territorial est dépassé par un conflit géopolitique entre la Russie et la Turquie. Le recours à la force pour régler des problèmes territoriaux est inacceptable. Cela pose la question du rôle de l'ONU. Quand une délégation parlementaire s'est rendue à Erevan, le Premier minis...
...n-Noël Guérini. Ce centre a déjà sauvé 1 500 vies. Quand on passe le long de la frontière, la tension est palpable. Cette pression présente un coût humain pour l'Arménie : les jeunes doivent effectuer deux ans de service militaire dans le Haut-Karabagh pour protéger les territoires, et cela pèse sur le développement. Si on veut se projeter dans le futur, il faut parfois regarder le passé. Or le conflit est gelé depuis 1995 et l'Arménie abrite toujours 3 millions d'habitants, alors que l'Azerbaïdjan, qui était auparavant à 7 millions d'habitants en compte à présent plus de dix millions. La croissance de l'Arménie demeure plate contrairement à celle de l'Azerbaïdjan, qui s'arme par ailleurs. Pour qui le temps joue-t-il donc ?