Photo de Olivier Cadic

Interventions sur "sortie" d'Olivier Cadic


3 interventions trouvées.

En vérité, je n'y crois pas beaucoup ! Nul ne voit comment le Brexit pourrait avoir lieu avant le 31 octobre. La situation n'a pas évolué depuis 2016. Il n'y a pas de majorité au Parlement britannique pour voter une sortie sans accord. Le Parlement s'y est déjà opposé à sept reprises. Tout autre Premier ministre aurait démissionné dans ces conditions. Cela ne peut pas continuer comme cela. Un moment, chacun sera rattrapé par le principe de réalité. L'an dernier, déjà, nul ne me croyait lorsque je disais que les Anglais participeraient aux élections européennes... La question de l'Irlande n'est absolument pas réglée...

...le Brexit sans accord serait « perdant-perdant ». Les sondages pour un éventuel nouveau référendum donnent une majorité de 53 % pour le Remain. Les jeux ne sont donc pas faits. Les Britanniques vivent le « syndrome du chimpanzé ». Comme le premier chimpanzé qui a été envoyé dans l'espace, ils se savent l'objet d'une expérience mais ne savent pas comment s'en sortir. De fait, il n'y a pas de bonne sortie. Le pays est profondément divisé. Le référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne a eu lieu le 23 juin 2016. On en est déjà à la « saison 3 » du Brexit et il y aura, j'en suis sûr, la « saison 4 » ! Dans tous les cas, la sortie devra être approuvée par le Parlement britannique. Je ne vois pas comment une sortie pourrait être décidée avant le 31 octobre.

...iptions britanniques veulent rester. Il y a désormais un véritable problème de légitimité à vouloir forcer le Brexit. Nous n'avons plus le temps aujourd'hui pour organiser un deuxième vote. Si nous en sommes là, c'est en raison de l'activation de l'article 50. La question est désormais la suivante : est-ce que les parlementaires britanniques pensent que le meilleur intérêt du pays réside dans une sortie de l'Union européenne sans accord ou dans un votre pour interrompre la mise en oeuvre de l'article 50 et mettre ainsi un terme à cette aventure, avant de participer ensuite aux prochaines élections européennes.