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...usions. Ce rapport pourrait s'intituler : « mieux se déplacer dans les espaces peu denses, un défi à relever dès aujourd'hui ». Le rapport de la délégation à la prospective de novembre 2018 soulevait le risque de relégation des espaces peu denses. Nous étions alors avant la discussion de la LOM. Nous redoutions un scénario très négatif de développement d'une offre de mobilité très diversifiée et moderne dans les territoires denses, tandis que les campagnes ne bénéficieraient pas du tout des progrès et seraient condamnées à utiliser des modes de transport chers et peu performants. Après la LOM, il est apparu plus que nécessaire d'approfondir cette question car les réponses en termes de moyens pour certains territoires ne sont toujours pas au rendez-vous, qu'il s'agisse de capacité d'ingénierie...
Le deuxième volet de nos propositions concerne l'intermodalité, qui est une voie d'avenir. Il faut pouvoir passer d'un mode de transport à un autre sur un trajet donné, en prenant le mode le plus approprié pour chaque partie du parcours, et ne pas systématiquement recourir à la voiture pour réaliser l'ensemble du trajet. J'ai rencontré dans le train une personne qui m'a expliqué son évolution : il faisait le parcours de 13 kilomètres entre son domicile et la gare en trottinette électrique. En hiver, il prend sa voitur...
...uvelles mobilités ? Les péages urbains sont une solution possible. Plus largement, faut-il faire payer le contribuable ou l'usager ? Dans ma région, j'ai travaillé sur les questions de déchets et encouragé l'utilisation du signal prix et des incitations. Cela existe pour les autoroutes : en fonction des horaires, il y a des tarifs variables. Demain, avec le billet numérique, on pourra affiner les modes de tarification. Il ne faudra cependant pas oublier de prendre en compte les questions de précarité et de solidarité.