5 interventions trouvées.
...ric Bocquet n’a pas manqué de le rappeler lors de la discussion générale, cet article est manifestement contre-productif par rapport à l’objectif de financement des PME et de facilitation de leur financiarisation. En effet, porter de 150 millions à 500 millions d’euros la valorisation boursière des entreprises cotées risque véritablement d’accroître la part desdites entreprises dans les fonds de capital-risque. S’il est fréquent que le plafond de 20 % ne soit pas atteint, l’incitation risque d’être désormais trop forte. Ces investissements dans les entreprises cotées affaibliraient le financement des entreprises non cotées, à savoir nos PME et même nos start-up. On dénombre seulement 88 entreprises françaises supplémentaires, contre 667 entreprises européennes. Ces dernières profiteront, à n’en...
...ion du travail. C’est là le cœur du débat. Vous irez même jusqu’à proposer que les salariés les plus modestes bénéficient de demi-actions ou de quarts d’actions, ce qui est révélateur du projet totalement idéologique qui nous est soumis. Celui-ci a été présenté tout à l’heure dans un propos politique qui avait le mérite de la clarté, mais que je ne partage pas : il s’agit bien de la retraite par capitalisation, un débat que nous avons eu précédemment. Vous proposez aux travailleurs une évolution de la valeur ajoutée, qui s’éloigne notamment du travail. Pour autant, je ne suis pas certain que tous les chefs d’entreprise, en particulier les patrons de très petites entreprises et de PME non cotées, partagent cette vision. Voilà la réalité : vous voulez faire de l’épargne salariale un substitut à ...
Cet amendement vise à accorder un droit de préférence aux salariés pour, au moins, la moitié de l’augmentation du capital. Vous entendez faire de l’actionnariat salarié l’alpha et l’oméga d’une politique dite de productivité et de rémunération du travail. Notre proposition est motivée par la crainte que l’adoption de ces articles ne transforme l’actionnariat salarié en un « minotariat salarié ». En effet, dans ce scénario, les travailleurs, qui créent en grande partie la valeur ajoutée de l’entreprise, se retrouv...
...euvent investir en bourse dès le premier euro qu’ils gagnent. C’est magnifique ! Je vois que Christine Lavarde a le sourire jusqu’aux oreilles rien qu’à l’idée de cette éducation populaire à la haute finance. §En effet, il s’agit vraiment là d’un projet de droite. Les salariés pauvres, qui seront obligés d’acheter des fractions d’actions LVMH ou autres, se verront-ils proposer la rémunération du capital en possédant une fraction d’action de 50 euros ? Êtes-vous bien sérieux, monsieur le ministre ? Avec tout le respect que je vous dois, une telle proposition est insolente ! §Il est insolent de dire à des salariés pauvres qu’ils pourront désormais acquérir des actions pour quelques dizaines d’euros. Certes, ils les auront, mais sans aucun pouvoir de décision, vous en conviendrez. Vous savez très ...
Il s'agit plus d'une explication de vote. Je ne referai pas le débat ; nous pensons que se pose un problème de santé publique et que la privatisation est une aberration économique. Vous êtes très favorable à l'évolution du capital de la Française des jeux telle que l'a déterminée le Gouvernement. Je n'ai rien à dire sur vos compétences ; vous avez fait vos preuves, madame Pallez. Je fais simplement remarquer que je suis choqué - sans doute n'y êtes-vous pour rien ! - que soient mises en avant vos filiations dans le CV établi par la Société générale de presse et d'éditions qui nous a été distribué.