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Bien évidemment, nous sommes conscients que le secteur privé vit principalement des recettes publicitaires et que le secteur public bénéficie de ressources publiques qui le soumettent à certaines contraintes. Nous considérons que traiter de manière différente secteur public et secteur privé en supprimant la publicité sans prévoir des recettes complémentaires affaiblirait le secteur public. Cette proposition de loi témoigne d'un certain bon sens mais aussi de l'incapacité à maintenir un équilibre entre public et privé. Nous maintenons cet amendement et espérons convaincre en séance publique.
...tifs d'ARTE : son identité, ses programmes originaux, sa politique de production moderne, sa capacité d'anticiper. C'est une chaîne pionnière en matière numérique et qui anticipe la fin du linéaire. Il faut s'attacher à ce que le téléspectateur devienne non pas un objet mais un sujet. Nous ne remettons pas en cause les préoccupations de maîtrise des coûts et d'employabilité supplémentaire. Nous comprenons que la priorité doit être donnée au perfectionnement et non pas à la recherche d'économies à court terme. Pour ces raisons, le groupe CRC se prononce favorablement sur le COM d'ARTE.
...née consécutive, il affiche une perte de 3 % en valeur, pour établir son chiffre d'affaires à 7,5 milliards d'euros. Il serait pourtant inutilement pessimiste de limiter notre analyse à une oraison funèbre car les éditeurs, soutenu par l'État, ont su réagir et moderniser leur offre, malgré une rentabilité encore vacillante. La mutation digitale de la presse représente son avenir, même si elle ne compense pas encore les pertes de revenus traditionnels compte tenu d'un prix d'abonnement inférieur à celui proposé pour les versions imprimées et de recettes publicitaires limitées bien qu'en croissance continue. Le présent projet de budget s'attache, sur le programme 180 « presse et médias », doté de 294,3 millions d'euros dont 127,8 millions d'euros d'aides à la presse, à accompagner la presse ...
Je ne remets pas en cause l'attachement du rapporteur au service public de l'audiovisuel. Toutefois, je comprends mal sa compatibilité avec la volonté d'affaiblir les ressources de France Télévisions dans l'environnement concurrentiel qui est le sien. À partir du moment où existe une volonté de mettre en oeuvre un service public, fondé sur des ressources qui pèsent sur le citoyen - directement par le biais de la CAP ou indirectement par l'État - il est nécessaire que ce financement soit effectif. La ba...
Nous parlons d'un COM, pas du rapport de la Cour des comptes ni de la politique audiovisuelle du gouvernement. Ce COM garantit la mission de service public de cette belle maison qu'est Radio France et rappelle ses principes essentiels : informer, éduquer, divertir. Il prévoit un rajeunissement de l'audience par une réorientation de la grille des programmes, une réforme du service des sports, des chroniques humoristiqu...