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a dit n'avoir aucun lien d'intérêt avec les firmes produisant des produits de santé ou des vaccins, mais avoir lui-même créé une entreprise de biotechnologies incubée dans son laboratoire et destinée à commercialiser des diagnostics sérologiques. Il a indiqué que pour mettre en perspective la question de la pandémie de grippe A (H1N1)v, il articulerait son commentaire avec les conclusions du rapport sur le bioterrorisme dont il avait été chargé en 2003 par le ministre de la santé Jean-Franço...
...eux grands groupes caractérisés par leur hémagglutinine (H) et leur neuraminidase (N). Ils évoluent par glissement ou cassure. Les cassures se traduisent par une nouvelle numérotation (H1, H2, H3...), ce qui n'est pas le cas pour les variations par glissement au sein du même groupe antigénique. Une variation rend inopérante la protection acquise contre la souche précédente, mais la forme de lutte vaccinale est toujours la même : un vaccin unidosé, et cultivé sur des oeufs embryonnés. Cela aurait dû conduire à une plus grande pondération dans la stratégie vaccinale adoptée pour lutter contre la grippe A (H1N1)v. En effet, c'est la stratégie vaccinale de lutte contre la grippe aviaire qui a été retenue ; or, celle-ci était particulièrement atypique. Le virus H5N1 tue en effet les oeufs embryonné...
a souligné que la rapidité de la réactivité médicale s'était cependant considérablement accrue ces dernières années. Dès que quelque chose de nouveau se produit, on l'analyse avec une rapidité spectaculaire. Ainsi, on a pu faire en trois mois un vaccin contre le SRAS. Cependant, au lieu d'investir dans le développement de ces capacités de réponse nouvelles, la France a choisi de construire des modèles de prédiction mathématiques du déroulement des pandémies, et cela, ce n'est pas sérieux, c'est du Nostradamus. Rien de ce qui s'est passé au cours de cette crise n'était prévisible, que ce soit la plus grande vulnérabilité des personnes âgées de...
...ulement une opinion. Il a néanmoins été amené à insister, avant même le début de la pandémie, sur un élément très important pour comprendre l'impact du virus grippal et limiter sa létalité. En mars 2009 est en effet parue une étude tendant à monter que les trois quarts des morts attribuées à la grippe espagnole étaient en fait dues à des infections bactériennes. En conséquence, il a recommandé la vaccination contre le pneumocoque et le recours au traitement antibiotique dans les cas de grippe.
a considéré que le lavage des mains avait eu un effet très positif. Concernant la vaccination, il est nécessaire de tirer les conséquences de la campagne ratée de vaccination contre l'hépatite B. Le meilleur moyen de lutter contre les maladies infectieuses serait de créer des services spécialisés disposant de vingt à quarante lits par million d'habitants et de leur adosser un service de radiologie ainsi que de mettre en place un pré-acheminement des urgences. Les personnels médicaux ...
a estimé que la vaccination de masse avait été organisée de manière déraisonnable, selon un modèle militaire qui marginalisait les compétences médicales de terrain.
a estimé qu'il faut sur cette question être pragmatique et qu'il appartient au ministère de la santé de financer une étude permettant de mesurer la persistance des anticorps chez les personnes vaccinées. Une décision scientifique ne pourra être prise que sur ces bases.
a répondu qu'il existe une très bonne corrélation entre la vaccination et l'immunité. Dès juillet, des études publiées dans le New England Journal of Medecine montraient qu'une seule dose de vaccin suffisait. Or, cette donnée n'a pas été prise en compte dans les décisions ministérielles. La multiplication des instances telles le Haut Conseil de la santé publique et la lenteur de l'Agence européenne du médicament (EMEA) en sont sans doute partiellement responsab...
a déclaré avoir perçu l'annonce de la commande de vaccins comme une bonne nouvelle, les commandes de masques et d'Oseltamivir ne pouvant suffire comme moyens de lutte. La gestion de la vaccination était plus problématique que la commande. Il aurait été nécessaire d'optimiser la vaccination en l'ajustant sur les cibles réelles du virus. Mais la vaccination demeure la seule décision adaptée à la lutte contre le virus.