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Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, parler des spécificités de la Corse n’est ni un vain mot ni un péché d’autocentrisme – la proposition de loi de notre collègue Jean-Jacques Panunzi l’illustre à bien des égards. En 1801 déjà – la Corse, trente années plus tôt, avait été rattachée à la France non par la vertu du droit, mais par la force des armes –, notre île se vit appliquer une législation d’exception, adaptée à sa situation économique et géographique, ainsi qu’à...
Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, parler des spécificités de la Corse n'est ni un vain mot ni un péché d'autocentrisme – la proposition de loi de notre collègue Jean-Jacques Panunzi l'illustre à bien des égards. En 1801 déjà – la Corse, trente années plus tôt, avait été rattachée à la France non par la vertu du droit, mais par la force des armes –, notre île se vit appliquer une législation d'exception, adaptée à sa situation économique et géographique, ainsi qu'à...
...i, c’était il y a bientôt trente ans. La liesse générale faisait battre le cœur de tous ceux venus dans un élan de solidarité assister au match de demi-finale de la Coupe de France qui opposait le Sporting Club de Bastia à l’Olympique de Marseille (OM). Le rêve était encore permis : l’espoir de victoire, l’engouement terrible de toutes les générations battaient ressac dans les gradins. Le peuple corse tout entier rêvait d’un grand exploit, de lendemains heureux remplis de promesses. Trois minutes avant le coup d’envoi, dans la ferveur, sous les cris d’espoir et les encouragements, l’inouï, l’inconcevable, l’incroyable, est arrivé pour écrire la page la plus funeste de l’histoire du football français. La tribune Nord du stade Armand-Cesari s’effondre, se dérobe, happant dans un grondement fra...
... sont exprimés avec bienveillance et humanité. Je remercie également, à titre personnel, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires, qui nous a permis d’examiner cette proposition de loi. Madame la ministre, je vous prie de transmettre nos remerciements à Mme la ministre chargée des sports pour son soutien indéfectible. Au nom de toutes les familles, de tous ceux qui souffrent, du peuple corse, de notre mémoire collective et de nos nobles valeurs, que ce texte sanctuarise, je vous remercie de ce vote historique.